Le Président français a pris au mot les dirigeants hongrois et italien, qui l'ont désigné comme leur adversaire ce mardi à Milan, et veulent incarner une ligne hostile à Bruxelles et à l'accueil des migrants.
Emmanuel Macron se pose en principal adversaire de Viktor Orbàn et Matteo Salvini.
Au lendemain de la rencontre entre les dirigeants hongrois et italiens, qui ont réaffirmé leur hostilité à Bruxelles et à l'accueil des migrants ce mardi, à Milan, le Président français a riposté depuis le Danemark.
"Il est clair qu'aujourd'hui en effet se structure une opposition forte entre nationalistes et progressistes", a déclaré Emmanuel Macron. "Je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine. S'ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison".
Un axe souverainiste entre Rome et Budapest semble se dessiner, en amont des élections européennes prévues au mois de mai.
Ce mardi, le chef du gouvernement hongrois Viktor Orbàn a accusé le chef de l'Etat français de diriger "l'un des deux camps qui divisent l'Europe", et d'être "à la tête des forces politiques soutenant l'immigration".