France-Allemagne: le double coup de "Grizou"

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"On dirait que le football me sourit" : Antoine Griezmann s'est offert un doublé pour renverser l'Allemagne mardi, redonnant le sourire à un public du Stade de France qui faisait grise mine après le premier but de la Mannschaft.

Il faut croire que l'Allemagne réussit bien à l'attaquant de l'Atlético Madrid, déjà double buteur contre la sélection de Joachim Löw en demi-finale de l'Euro-2016!

Relativement discret mardi en début de partie, comme face à l'Islande jeudi à Guingamp, le joueur a pointé le bout de son nez au meilleur moment. Ou plutôt, sa tête pour catapulter un centre fort de Lucas Hernandez sur l'égalisation (62). Il a ensuite trompé le grand Manuel Neuer sur un penalty obtenu par Blaise Matuidi (80).

Prétendant autodéclaré au Ballon d'Or, le Graal des footballeurs qui sera remis le 3 décembre prochain, Griezmann a marqué quelques points dans la course à distance qu'il livre avec son coéquipier en Bleu Kylian Mbappé, foudroyant en Bretagne mais bien moins efficace à Saint-Denis.

"Ce serait une bonne chose que ce soit un Français" qui l'emporte, et "si c'est moi, encore mieux", a glissé avec malice le Mâconnais, dimanche dans un entretien accordé au quotidien espagnol Marca.

"Je ne peux qu'être reconnaissant qu'on pense à moi pour ce trophée, mais sans le collectif on ne peut aspirer à rien, encore moins au Ballon d'Or. Ce serait un rêve de le remporter, c'est clair", a ajouté celui qui est devenu mardi le dixième meilleur buteur de l'histoire des Bleus.

- "Être décisif" -

Contre les Allemands, pour sa 65e sélection, "Grizou" n'a pas tout réussi, loin de là. Il a notamment snobé son partenaire de club Lucas Hernandez en première période alors que celui-ci offrait une belle solution dans le couloir gauche, ou frappé largement au-dessus un coup franc direct après l'heure de jeu.

Mais c'est lui qui a sorti les champions du monde du piège allemand et évité aux Bleus de connaître leur première défaite depuis mars 2018. Reconnaissant, Didier Deschamps lui a offert l'ovation du Stade de France en le remplaçant en fin de match.

Griezmann n'avait plus marqué en équipe de France depuis la finale du Mondial, où il avait été décisif face à la Croatie. C'est le meilleur moment pour refaire surface, au moment où se déroule le vote pour le Ballon d'Or.

En 2016, le Madrilène s'était classé troisième du prestigieux prix, derrière l'Argentin Lionel Messi et le Portugais Cristiano Ronaldo, l'année où il avait perdu deux finales consécutivement: celle de la Ligue des champions, contre le Real Madrid, puis celle de l'Euro face au Portugal en France.

"Mes deux précédentes finales, je les avais perdues et je pensais que c'était de ma faute. Je le disais et je le pensais réellement", a confié le N.7 de l'équipe de France à Marca.

Il espère que 2018 sera la bonne, après sa victoire en finale de la Ligue Europa où il a assommé Marseille à lui tout-seul avec un doublé, déjà, puis lors de la Coupe du monde en Russie.

"Sur les dernières finales disputées, j'ai réussi à être décisif, c'est ce que je souhaitais", a-t-il assuré au quotidien espagnol. "Enfin, on dirait que le football me sourit". Reste à savoir si c'est un sourire qui barrera son visage le 3 décembre.

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