Coupe d'Europe: Stade Toulousain-Leinster, l'ancien maître défie le nouveau

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Deux époques face à face: Toulouse, ogre de la Coupe d'Europe des années 2000, défie dimanche à domicile (16h15) le nouveau roi du continent, le Leinster, qui l'a rejoint au printemps en haut du palmarès (quatre titres). Avec l'objectif de déjouer les pronostics et de "faire honneur à son Histoire".

Le mot est de Julien Marchand, capitaine des Rouge et Noir sacrés pour la dernière fois en 2010 (après 1996, 2003 et 2005), une année où le Leinster ne comptait qu'un seul trophée au compteur (2009), avant que Joe Schmidt (2011 et 2012) puis Leo Cullen (2018) ne poursuivent l'oeuvre de Michael Cheika à la tête de l'équipe.

Les temps ont donc changé. La cohorte d'internationaux est désormais du côté de la province dublinoise (27), ce qui pousse l'entraîneur toulousain Ugo Mola à la décrire comme "l'équipe d'Irlande", deuxième nation au monde et vainqueur du Grand Chelem dans le Tournoi-2018.

Le Stade Toulousain, lui, abreuve beaucoup moins les Bleus qu'à la grande époque (trois joueurs dans le groupe retenu pour novembre) et a entamé depuis deux saisons un travail de reconstruction en s'appuyant davantage sur la formation.

Il en a été récompensé par un retour cette saison dans la reine des compétitions après un an d'absence, une première dans l'Histoire du club. Avec succès: victoire sur le terrain de Bath (22-20).

Dans le même temps, les Irlandais pulvérisaient les Wasps (52-3) pour étirer leur série d'invincibilité sur le continent (dernière défaite en avril 2017 à Clermont).

- "Eprouver nos jeunes" -

"Ils sont prédisposés et préparés pour jouer cette compétition (...) L'organisation de leur compétition domestique (le Pro 14) leur permet d'avoir de la fraîcheur", note Ugo Mola. Il cite à l'appui le fait que "(Jonathan) Sexton ou (Gary) Ringrose par exemple, ont joué (depuis le début de saison) un tiers du temps" de Sofiane Guitoune ou Thomas Ramos.

"L'équipe est redoutable. Mais un match n'est pas gagné avant de le jouer. Et on va essayer de déjouer les pronostics", ajoute le technicien, pour qui Toulouse "peut déstabiliser toutes les défenses qui nous ont été proposées".

"Il faudra être propre, précis, discipliné, ne pas faire de fautes bêtes, être solides en touche et en mêlée", propose Marchand, qui vient d'être appelé pour la première fois en équipe de France.

Pour Thomas Ramos, la solution sera de surprendre le jeu "carré, strict" du Leinster: "On a la faculté de trouver les espaces là où il n'y en a pas. Ou de tenter des coups là où personne n'en aurait tentés."

Avec cependant plus de jeunes que prévu en raison des blessés (Mermoz, Richie Gray) et des suspendus (Kaino, Pointud, Faasalele).

"On va devoir éprouver nos jeunes. Ça a déjà fait couler de l'encre (déroute à Montpellier fin septembre avec une équipe largement remaniée, NDLR). Ça va encore en faire couler. Mais on le fait sciemment car on veut qu'ils grandissent pour jouer au plus haut niveau", affirme Mola.

"On aurait aimé jouer avec une équipe plus aguerrie, ajoute-t-il. Mais on ne perdra pas notre temps dimanche après-midi."

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