Mondiaux de gymnastique: Simone Biles place la barre toujours plus haut

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L'Américaine Simone Biles place la barre toujours plus haut: avec un premier titre mondial au saut et un premier podium aux barres asymétriques, elle a continué à écrire sa légende à Doha vendredi, avant un feu d'artifice attendu samedi sur ses agrès de prédilection.

A 21 ans, Biles est définitivement la plus grande gymnaste aux Championnats du monde, et la quadruple championne olympique s'attaquera au panthéon --les neuf titres sous les Anneaux de la Soviétique Larissa Latynina-- dans un peu moins de deux ans à Tokyo.

Si elle avait déjà effacé des tablettes la Russe Svetlana Khorkina (9 titres mondiaux entre 1995 et 2003) dès 2015 côté féminin, elle a rangé aux rayons des archives le Bélarusse Vitaly Scherbo et ses douze titres planétaires (1993-1996).

Et paradoxalement, elle a réalisé cette performance grâce aux deux agrès qui n'étaient pas forcément ses préférés à ses débuts. Mais les progrès réalisés par Biles, notamment avec les entraîneurs français Laurent Landi et Cécile Canqueteau depuis douze mois qu'elle a souligné en conférence de presse vendredi, lui permettent désormais de prétendre à un grand chelem doré.

Vendredi au saut de cheval, où elle est championne olympique en titre, elle n'a même pas eu besoin de tenter son spécial, réussi en qualification et qui porte désormais son nom.

Avec deux sauts de difficulté un peu moins élevée, elle a assuré le coup, avec une exécution et une réception propre. Au final, elle laisse sa première rivale avec un gouffre de près d'un point (85/100e) derrière elle, et un treizième titre mondial record. Et une première sur la plus haute marche du podium à cet agrès aux Mondiaux.

"Sur son premier saut, elle était un peu déçue parce qu'elle n'a pas fait aussi bien que ce qu'elle est capable de faire", a expliqué à l'AFP Cécile Canqueteau.

- Progresser aux barres -

Une heure plus tard, elle s'est attaquée à sa deuxième finale aux barres asymétriques, après sa quatrième place des Mondiaux-2013 en Belgique à Anvers. C'est le seul des quatre agrès de la gymnastique féminine où elle ne possède pas de marge par rapport à ses rivales.

"Laurent est un grand spécialiste aux barres. Elle a repris à zéro et ça a commencé à venir petit à petit", a expliqué à l'AFP Cécile Canqueteau.

"Il y a quasiment dix mois, quand on lui avait dit que, avec le programme qu'on lui proposait de faire (à cet agrès), le premier objectif c'était le podium, elle nous a regardé avec de grands yeux en nous disant +Mais ça ne va pas+", se souvient la coach.

Seule la Belge Nina Derwael, remarquable en exécution et avec plus de difficulté, s'est logiquement placée devant Biles aux barres.

"Il y a deux dixièmes que l'on peut prendre, après Nina sera toujours au-dessus, mais après ça se jouera sur l'exécution. Elle est capable de mieux", précise Cécile Canqueteau, qui voit des marges de progression à tous les agrès.

Biles compte trois médailles d'or (concours par équipes, concours général, saut) et une d'argent (saut) au Qatar, avant le feu d'artifice de samedi à la poutre, où elle est double tenante du titre mondial, et au sol, où elle ne s'est jamais inclinée, JO et Mondiaux confondus.

Dans les autres finales au programme vendredi, le Greg Eleftherios Petrounias s'est affirmé en seigneur des anneaux, avec un troisième titre mondial consécutif (2015, 2017, et 2018), lui qui détient également la couronne de lauriers olympiques.

Aux arçons, le Britannique Max Whitlock a été contraint de céder le titre mondial au Chinois Xiao Ruoteng. A égalité au millième près les deux gymnastes ont été départagés à la note d'exécution, meilleure pour Xiao, champion du monde 2017 du concours général.

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