Rugby: les Françaises font tomber les Néo-Zélandaises

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L'équipe de France féminine de rugby à XV a réalisé un exploit en battant officiellement pour la première fois la Nouvelle-Zélande, championne du monde en titre (30-27), lors du second test-match d'automne entre les deux nations samedi à Grenoble.

L'équipe de la capitaine Gaëlle Hermet, battue 14-0 par les Black Ferns une semaine plus tôt à Toulon, confirme avec ce succès de prestige sa montée en puissance parmi les meilleures nations, matérialisée par une 3e place lors de la Coupe du monde 2017 et un Grand Chelem dans le dernier Tournoi des six nations.

"C'est juste génial, a jubilé la manager Annick Hayraud. On n'a pas été impressionnées. (...) C'est un symbole du rugby mondial et disons que le match aller a dédramatisé ce deuxième match."

En six confrontations officielles face aux Black Ferns, l'exploit est inédit. Le premier revers, en 1996 à Edmonton (Canada), reste le pire de l'histoire des Bleues (109-0). Avant le premier test à Mayol, la dernière défaite en date remontait à 2010 en demi-finale du Mondial (45-7).

Titrées 5 fois sur 7 Coupes du monde disputées, les Néo-Zélandaises n'avaient jusqu'ici perdu qu'un match depuis trois ans que Glenn Moore est leur sélectionneur, en juin 2017 contre l'Angleterre (29-21). Au-delà, il fallait remonter à leur cuisant échec du Mondial 2014 contre l'Irlande... en France, à Marcoussis!

Après le Haka des Néo-Zélandaises, très applaudi par le public du Stade des Alpes, les Bleues, ultra-dominatrices en mêlée, ont donné le ton du match en étirant la défense des Black Ferns par un jeu de passes enlevé.

- Conquérante -

Plus performantes dans l'impact, les Bleues étaient récompensées après seulement sept minutes de jeu par l'essai de Julie Duval, qui aplatissait au coeur un maul bien négocié, suite à une touche près de l'en-but adverse (7e).

Piquées au vif, les championnes du monde en titre reprenaient leurs esprits et répliquaient au terme d'une longue phase de possession, qui se concluait en force à droite des perches par l'essai de Stacey Waaka (12e).

Dès lors, la rencontre s'équilibrait, mais la France poursuivait toutefois sa mainmise en mêlée et dans les rucks.

Après un slalom de 50 mètres à travers la défense des Black Ferns, Maëlle Filipon redonnait l'avantage aux Françaises, tandis que l'ailière néo-zélandaise Leti-L'Iga écopait d'un carton jaune pour plaquage dangereux (26e).

La France aggravait la marque dans la foulée par Romane Ménager, qui sonnait les Néo-Zélandaises au terme d'une fantastique chevauchée le long de la ligne de touche (28e).

La première mi-temps s'achevait sur la réduction du score néo-zélandaise de Fa'amausili, qui parachevait une série de "pick and go" des avants black.

Après un essai refusé à Ian Jason, l'ouvreuse tricolore Caroline Drouin apportait un quatrième essai à la France après avoir pris de vitesse le rideau défensif de la Nouvelle-Zélande (45e).

Maintenues dans le match par un essai de Selica Winiata (48e), les Black Ferns étaient de nouveau réduites à quatorze par l'exclusion temporaire de Ruahei Demant (58e).

Conquérante et portée par le public grenoblois, l'équipe de France gardait au forceps trois petits points d'avance jusqu'à l'explosion de joie au coup de sifflet final. "C'est le feu d'artifice dans nos têtes. On est en train de réaliser ce qu'on vient de faire", a réagi la capitaine Hermet, qui veut "continuer sur cette lancée".

Prochain objectif: conserver le Tournoi à la fin de l'hiver.

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