Le gouvernement israélien tient bon, pas d'élections anticipées

Le spectre des élections anticipées s'éloigne pour la coalition gouvernementale de Benjamin Netanyahou. Finalement Naftali Bennet, le ministre de l'Education a décidé de renoncer au poste de ministre de la Défense et a dit avoir entendu le message de son Premier ministre qui entend "changer de cap". Son parti nationaliste religieux Foyer juif renonce donc à ses exigences politiques et dit vouloir "aider le chef du gouvernement dans sa mission immense qui consiste à ce qu'Israël gagne à nouveau". Un soulagement pour le Premier ministre qui était en passe de perdre sa majorité au parlement.
Depuis la démission mercredi dernier de son ministre de la défense Avigdor Lieberman et la défection de son parti nationaliste Israël Beitenou, la coalition de Netanyahou ne dispose plus qu'une d'une seule voix de majorité au Parlement.
A l'origine de cette crise politique, le cessez-le-feu conclu mardi dernier avec les groupes palestiniens de la bande de Gaza.
Les localités du sud d'Israël sont limitrophes de la bande de Gaza et ont été ces derniers mois la cible de centaines de roquettes et d'obus tirés de l'enclave palestinienne, avant l'entrée en vigueur mardi d'une trêve entre Israël et les groupes armés palestiniens dont le Hamas au pouvoir à Gaza.
Avant cette déclaration de Bennet, la situation était tendue, puisque hier le Premier ministre avait échoué à obtenir le soutien de son ministre des Finances Moshé Kahlon et de son parti de centre droit Koulanou qui dispose de 10 députés au parlement.
De nouvelles discussions sont prévues avec Moshé Kahlon cette semaine et un remaniement pourrait être annoncé.