Depuis le Sahel, le fils de Sophie Pétronin demande à Macron de "clarifier sa position"

Depuis le Sahel, le fils de Sophie Pétronin demande à Macron de "clarifier sa position"
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Emmanuel Macron "doit clarifier sa position" sur l'éventuelle rançon pour libérer Sophie Pétronin, otage française détenue au Mali depuis près de deux ans, a réclamé samedi soir son fils Sébastien Chadaud-Pétronin dans un entretien à Nouakchott avec l'AFP, RFI et Radio France.

Sébastien Chadaud-Pétronin a entamé il y a une semaine un voyage au Sahel pour tenter d'intercéder en faveur de la libération de sa mère, après un récent message vidéo très alarmant des ravisseurs.

"L'urgence, c'est trouver un accord. C'est la raison pour laquelle je me suis rendu en Afrique", a-t-il expliqué, de retour à Nouakchott après un passage à Bamako.

Concernant la question des rançons, "je demande à M. Macron de clarifier sa position", a-t-il dit.

"M. Macron a le droit de sacrifier l'otage, en sa qualité de chef des armées, mais le sacrifice est la résultante d'un refus de négociation. Donc il a aussi un devoir de transparence, et je crois que dans la situation d'urgence, où on a tous peur qu'elle soit en train de mourir, s'il y a refus de négociation, je pense qu'il est temps maintenant de l'acter", a-t-il affirmé.

"Un canal s'est brusquement bloqué" à Bamako mais "j'attends beaucoup d'un rendez-vous prochain. Bien sûr que je vais rester là (...) Si je rentre maintenant, j'en suis au même point que quand je suis arrivé", a-t-il souligné, même si "le Quai d'Orsay me met en garde sur les déplacements, les rendez-vous".

"Maintenant ça suffit, ma mère est en train de mourir, et nous l'abandonnons", a-t-il déploré.

"Si tu entends ça, ma petite maman, garde de l'espoir, et accroche-toi parce que je continue, je ne lâcherai rien, je suis là, j'irai là où tu seras. Tant que tu vivras, je ferai tout pour te rejoindre", a-t-il lancé à l'adresse de Sophie Pétronin, 73 ans.

Dans une vidéo reçue le 11 novembre, l'otage française n'apparaît pas. "C'est uniquement un message des gens qui la détiennent, on la voit en photo, elle est sur fond d'écran, et elle est alitée", avait alors décrit son fils, en qualifiant d'"extrêmement préoccupant" le contenu de ce message.

La dernière vidéo où apparaissait l'otage de 73 ans, longue de 7 minutes, a été reçue mi-juin. Elle y apparaissait très fatiguée et le visage émacié, et en appelait au chef de l'État.

La septuagénaire qui, au moment de son enlèvement à Gao (nord Mali), le 24 décembre 2016, dirigeait une association d'aide aux orphelins, affirmait dans sa dernière vidéo redouter de devenir une otage sacrifiée après avoir été une otage oubliée.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Italie : les habitants de Venise en colère contre un droit d'entrée pour les touristes

Les menaces de démission de Pedro Sánchez relancent le débat sur la polarisation politique

Les États-Unis livrent des missiles longue portée à Kyiv, Ukraine retire des chars Abrams