RDC : le rôle-clé de l'Eglise catholique qui appelle à l'unité

RDC : le rôle-clé de l'Eglise catholique qui appelle à l'unité
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'investiture de l'archevêque de Kinshasa a attiré les foules et quasiment toute la classe politique, à moins d'un mois de l'élection présidentielle.

PUBLICITÉ

Preuve du rôle-clé de l'église catholique dans la vie de la République démocratique du Congo, l'investiture du nouvel archevêque de Kinshasa, Monseigneur Fridolin Ambongo, a attiré les foules et quasiment toute la classe politique du pays. Deux des trois principaux candidats étaient au premier rang.

En pleine campagne électorale pour la présidentielle du 23 décembre, ils ont pu entendre le nouvel archevêque évoquer le rôle du pouvoir et appeler à l'unité et à la tolérance :

**"Une différence d'opinion politique ou de conviction religieuse ne fait pas de l'autre un ennemi à dénigrer ou à abattre. En toutes circonstances, nous devons apprendre à nous respecter en respectant l'autre dans sa différence légitime." **

Tous les candidats à la présidentielle mettent en avant le fait d'être catholiques pratiquants...

Il faut savoir que les catholiques en RDC ont été en première ligne pour demander au président Joseph Kabila de quitter le pouvoir, ce qu'il s'apprête à faire, alors que son dernier mandat a expiré en décembre 2016.

La RDC est un État laïc, mais la religion est omniprésente dans le quotidien des 80 millions de Congolais. Elle_ compte environ 40 % de catholiques, 40 % de protestants ou affiliés aux Eglises du réveil, et 10 % de musulmans, sans oublier les "Kimbanguistes" qui célèbrent en mai leur prophète dans leur ville sainte de Nkamba._

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

RDC : lancement de campagne sous tension

RDC : l'opposant J-P. Bemba exclu de la présidentielle

RDC : Kabila ne sera pas candidat