Sébastien Loeb: "Me faire plaisir"

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Sébastien Loeb s'attaque une nouvelle fois au Dakar, où il reste sur un seul podium (2017) en trois participations. Après son abandon en début d'année, le Français, nonuple champion du monde des rallyes, vient pour se "faire plaisir" au volant d'une voiture privée.

Q: A un mois du départ du Dakar-2019, le 6 janvier à Lima, comment vous sentez-vous?

R: "Pour être parfaitement honnête, je n'y ai pas vraiment pensé encore. J'y ai pensé un peu quand même au moment du budget mais je ne suis pas vraiment concentré encore... Là, je reviens d'Afrique du Sud (pour la dernière manche du championnat du monde de RallyCross, NDLR). Et il y a eu le WRC entretemps (victoire au rallye de Catalogne fin octobre). Maintenant, je vais me mettre au sport sérieusement en décembre, pour être prêt physiquement. Puis on va faire des essais, histoire de bien roder la voiture. Mais je n'ai pas encore roulé."

Q: Après la dernière édition, abandonnée au bout de cinq étapes, on ne vous imaginait par revenir si vite.

R: "Je n'ai même pas regardé le parcours avant de décider de revenir. Ca n'a pas influé ma décision. Je me suis souvenu des belles images, des bons souvenirs... C'est plus ça qui m'a poussé. Je me suis toujours dit que je viendrais un jour, comme ça. Mais, de part mon statut, je ne peux pas faire 72e... Donc là, je reviens avec une équipe privée, sans vraiment savoir ce qu'on peut faire. Si je voulais de la vitesse, je resterais en WRC. La course peut être très proche mais je n'ai pas la pression, je viens là pour me faire plaisir."

Q: Le parcours 2019, avec beaucoup de dunes, vous plaît-il?

R: "J'ai toujours aimé les dunes. Et puis j'ai une vraie faculté à rester +tanké+ (bloqué dans le sable, ndlr). C'est un terrain compliqué et tout peut très vite arriver. On peut facilement être piégé. La lecture du sable peut être compliquée. Les spécialistes du sable vous diront sans doute autre chose. C'est tellement aléatoire, il faut savoir éviter les pièges, les dunes... On peut perdre 30 minutes à chercher un point de passage ou 30 minutes à tanker. Tout est si vite arrivé."

propos recueillis par Nicholas Mc ANALLY

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