"Gilets jaunes" : rejet de la motion de censure déposée contre le gouvernement

Manifestation contre la réforme de la Cour suprême en Pologne (27/7)
Manifestation contre la réforme de la Cour suprême en Pologne (27/7) Tous droits réservés REUTERS/Kacper Pempel/File Photo
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Par Euronews
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"Gilets jaunes" : rejet de la motion de censure déposée contre le gouvernement

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L'Assemblée nationale a rejeté sans surprise jeudi soir la motion de censure de gauche contre le gouvernement d'Édouard Philippe pour sa gestion de la crise des "gilets jaunes", votée par seulement 70 députés.

Les trois groupes de gauche - Socialistes, Insoumis, et Communistes - voulaient faire entendre les "cris du peuple" lancés par les "gilets jaunes" avec cette motion et condamner "la politique sociale et fiscale injuste conduite depuis dix-huit mois" par le gouvernement.

Outre les voix de la gauche, se sont ajoutées un LR, Franck Marlin, les voix des élus RN, dont celle de Marine Le Pen, ainsi que de Nicolas Dupont-Aignan et Jean Lassalle.

Pour que la motion soit adoptée, il aurait fallu qu'elle soit votée par 289 députés sur 577.

Plus de 100 motions de censure ont été déposées depuis 1958. Une seule a été adoptée, en 1962, faisant chuter le gouvernement de Georges Pompidou.

Gilets jaunes : manifester samedi, ou non ?

Sur le terrain, les gilets jaunes arboraient le drapeau français. Tous se disent touchés par le drame de Strasbourg, mais beaucoup refusent la trêve réclamée par le gouvernement à la suite de l'attentat de Strasbourg. Le mouvement a beau être divisé, eux iront à Paris pour le cinquième samedi consécutif.

"On comprend la douleur de ces gens à Strasbourg, tout à fait, mais notre mouvement doit continuer parce qu'il est légitime."

" Samedi, je retourne à Paris. Je retourne à Paris avec des amis. Franchement, c'est pas de gaieté de cœur qu'on va à Paris. C'est même parfois pénible. J'y vais pour... mes enfants. "

Seul Jean-Luc Mélenchon, le dirigeant de la France Insoumise, les appelle ouvertement à poursuivre leurs actions. Le chef de file de la gauche radicale a demandé jeudi une minute de silence à l'Assemblée nationale pour les six personnes décédées depuis le début du mouvement.

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