Theresa May face à la fermeté des dirigeants européens

Theresa May face à la fermeté des dirigeants européens
Tous droits réservés Reuters
Tous droits réservés Reuters
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La première ministre britannique est rentrée du sommet de Bruxelles sans avoir obtenu d'éléments de nature à convaincre les parlementaires britanniques de voter en faveur de son accord de Brexit.

PUBLICITÉ

La première ministre britannique est rentrée du sommet de Bruxelles sans avoir obtenu d'éléments de nature à convaincre les parlementaires britanniques de voter en faveur de son accord de Brexit.

Pas question pour l'Union européenne de rouvrir les négociations, mais les 27 promettent que si le système de Backstop devait être mis en p lace, celui-ci serait temporaire.

Theresa May : "C’est la déclaration la plus claire que l’Union européenne ait faite jusqu’à présent. Son intention est d'éviter de devoir utiliser le backstop, et s’il le fallait quand-même, que ce ne soit que temporaire. Ils veulent travailler rapidement avec nous une fois que l'accord sera conclu - en termes parlementaires - afin de commencer les négociations pour notre futur partenariat."

Ce sommet européen a été, globalement, assez tendu. En témoignent des sources diplomatiques qui parlent d'exaspération des chefs d'Etat et de gouvernement devant les nouvelles demandes de Theresa May.

Jean-Claude Juncker a utilisé le terme "nébuleux" : "Je ne me référais pas à elle, mais à l'état général du débat en Grande-Bretagne. Comme je vous l'ai dit plus tôt, je suivais le débat à la Chambre et je ne vois pas où le Parlement britannique veut en venir et c'est pourquoi je disait que c'était nébuleux, brumeux en anglais. Je ne l’agressais pas."

Prochaine échéance, un nouveau sommet en janvier, mais d'ici-là Theresa May espère encore obtenir des garanties supplémentaires, mais de nouvel accord, il n'en sera pas question.

Alors que les institutions de l'Union européenne s'apprêtent à fermer pour Noël, Theresa May s'est donc envolée pour Londres avec un dossier toujours dans l'impasse et un accord qui devrait passer au parlement britannique à partir du 7 janvier.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Brexit : un accord ou un nouveau référendum, seules options pour Tony Blair

Irlande du Nord : après deux ans de tumultes, le parlement va reprendre du service

Irlande du Nord : vers une levée du blocage des institutions