Top 14: en France, Lyon confirme sa montée en puissance

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Quatrième du Top 14, Lyon confirme pour le moment son excellente saison dernière, où il avait atteint pour la première fois de son histoire moderne la phase finale. Et possède une marge de progression importante, comme le montre sa découverte ardue de la Coupe d'Europe cette saison.

Invaincu à domicile (4 victoires, 1 nul) et vainqueur à deux reprises à l'extérieur (Perpignan et Racing 92), le LOU Rugby est bien calé dans le peloton de tête avant d'aller à Toulon samedi. Où, justement, il avait obtenu au printemps dernier son billet pour les demi-finales, après un match de barrage épique (19-19 a.p., deux essais à un).

"Nous en sommes quasiment au même point que la saison dernière à la même époque en Top 14. Nous avions 33 points à la fin de la phase aller contre 31 cette année alors qu'il reste encore deux journées à disputer", fait remarquer le talonneur Mickaël Ivaldi, qui rappelle que "l'équipe et le club se construisent".

Pour le 3e ligne et capitaine Julien Puricelli, "confirmer, c'est l'objectif". "Mais à mi-saison, il est difficile d'affirmer que nous confirmons. Actuellement, nous sommes dans les clous mais nous n'avons toujours pas pris le moindre point en Coupe d'Europe (après 4 journées, NDLR)", tempère-t-il, évoquant là "une petite déception".

"Nous avons reçu deux fois sans prendre le moindre point. L'équipe aura franchi un palier quand elle sera capable d'atteindre un niveau suffisant pour rivaliser avec les équipes européennes. C'est un peu le juge de paix", insiste-t-il.

- L'exigence de Mignoni -

Et comme à son habitude, le manager sportif Pierre Mignoni cultive l'humilité, faisant partager sa prudence et son pragmatisme dans un club parfois prompt à s'enflammer. Ainsi, il "ne (veut) pas se projeter au-delà des quatre prochaines journées, en décembre-janvier, déterminantes".

"Nous sommes dans les clous mais il reste beaucoup de matches. Pour l'instant, nous bossons et nous nous taisons", dit le technicien, dont l'effectif, stable, a été notamment renforcé par l'arrivée de l'ancien centre all black Charlie Ngatai. Afin, notamment, de permettre à l'équipe d'ajouter une corde offensive supplémentaire à son arc.

Mignoni a aussi été douché par le différentiel de performances de son équipe entre le Top 14 et la Coupe d'Europe, où il a principalement été dépassé par le rythme: "Nous sommes tellement mal habitués dans notre championnat que nous commettons des erreurs qui ne pardonnent pas. Tous les jours, avec l'encadrement, nous disons aux joueurs de s'entraîner beaucoup plus pour faire plus que ce qu'il faut pour le championnat. Là, ça ne suffit pas."

"Cela montre à certains joueurs, à nos bons jeunes, le chemin restant à parcourir. C'est un travail quotidien, à répéter. Avoir cette exigence de monter le niveau à chaque entraînement, de savoir pourquoi tu es là", continue l'ancien international, élevé à la rigueur de Clermont et de Toulon.

"Nous sommes capables de faire des choses supers mais aussi de passer de trucs supers bien à des trucs médiocres. Et cela, ce n'est pas possible", prévient encore Mignoni. L'un des axes de progression est tout trouvé.

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