La nuit dernière, l'Assemblée nationale a voté des mesures d'urgence du gouvernement censées répondre à la crise des "gilets jaunes". Au tour du Sénat de les examiner dans la foulée en vue de leur adoption définitive.
En France, l'Assemblée nationale a finalement donné son feu vert aux mesures d'urgence du gouvernement pour répondre à la crise des "gilets jaunes" :
Après plus de treize heures de vifs débats, le projet de loi a été approuvé par 153 voix contre 9 et 58 abstentions. Le texte passera dans la foulée aujourd'hui au Sénat en vue de son adoption définitive.
Toutes les mesures ont fait débat : heures supplémentaires défiscalisées pour les salariés du privé et les fonctionnaires au 1 er janvier, exonération élargie de la dernière hausse de CSG pour 5 millions de retraités en 2019, et la possibilité pour les entreprises de verser une "prime exceptionnelle" de 1 000 euros, exonérée de toutes cotisations sociales et d'impôt sur le revenu, pour leurs salariés rémunérés jusqu'à 3 600 euros.
Ce n'est pas assez disent la gauche et la droite qui estiment que les retraités les plus modestes ne seront pas impactés puisque le minimum vieillesse n'est pas revalorisé.
Sur le terrain, les démantèlements de campements de "gilets jaunes" se sont poursuivis. Un manifestant a été tué hier matin, renversé par un camion près d'Agen, portant à 9 le nombre total de décès de cette crise.
Le ministre de l'intérieur Christophe Castaner a plaidé pour que le mouvement s'arrête.
Quelle sera la mobilisation ce vendredi, jour où certains voudraient célébrer l'anniversaire d'Emmanuel Macron ? Quid samedi pour les départ en vacances ? Beaucoup estime que le mouvement reprendra de plus belle à la rentrée avec l'ouverture du débat national.