Nicolas Maduro sommé par la France, l'Allemagne et la France d'organiser de nouvelles élections présidentielles "libres et démocratiques"
Les pressions internationales s'intensifient contre Nicolas Maduro. Samedi, la France, l'Allemagne et l'Espagne ont lancé un ultimatum au président vénézuélien pour qu'il s'engage à organiser de nouvelles élections présidentielles.
Une main tendue à Nicolas Maduro mais sous étroites conditions.
Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol : "Je tiens à le dire clairement : nous ne cherchons pas à à mettre à l'écart le gouvernement. Nous voulons la démocratie et des élections libres au Venezuela.(...) Le gouvernement espagnol donne à Nicolas Maduro huit jours pour appeler à des élections libres transparentes et démocratiques. Et si cela ne se produit pas, l'Espagne reconnaîtra Juan Guaido comme président du Venezuela en charge d'organiser ces élections".
Mercredi, Juan Guaido, le jeune président du parlement vénézuélien s'est auto-proclamé "président par intérim" de son pays pour dénoncer la prise du pouvoir de Nicolas Maduro après des élections présidentielles jugées inéquitables par une partie de la communauté internationale.
Reste que le soutien des Européens à Juan Guaido n'est pas unanime. Les 28 pays de l'Union ne sont pas parvenus à fixer une échéance comme l'ont fait Paris, Berlin et Madrid. Ils ont néanmoins appelé à l'organisation de nouvelles élections.
En attendant, il y a urgence au Venezuela : à tout moment la situation pourrait dégénérer d'autant qu'une nouvelle manifestation de masse est prévue la semaine prochaine à l'appel de l'opposition.
Avec Agences