Coupe de la Ligue: DaGrosa tacle ses Girondins

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"Défaite extrêmement décevante contre Strasbourg. La défense en particulier était horrible et inacceptable!": l'élimination de Bordeaux en demi-finale de Coupe de la Ligue a fait sortir de ses gonds Joe DaGrosa, nouveau propriétaire américain du club.

"Il est temps pour chacun de se bouger et de commencer à respecter le FCGB en se battant et en gagnant sur le terrain!", tweete encore le président du fonds d'investissement GACP.

C'est la première fois que le New-Yorkais interpelle de la sorte ses joueurs et leur met la pression alors qu'ils viennent de laisser échapper une occasion quasi unique - en raison de l'absence du Paris SG - de décrocher un premier trophée, synonyme de qualification pour la Coupe d'Europe, l'objectif fixé l'automne dernier.

Si cette sortie médiatique risque de faire un peu de bruit dans les vestiaires du centre d'entraînement du Haillan, changera-t-elle pour autant le quotidien des Girondins, morne depuis des mois, voire des années?

Cette fois, c'est donc Strasbourg qui a privé les Girondins de finale (3-2). En 2016 et en 2017, Bordeaux s'était également hissé en demi-finale de la Coupe de la Ligue et avait succombé 5-1 à Lille, puis 4-1 contre Paris. La routine.

Avant DaGrosa, d'autres ont élevé le ton, de Francis Gillot à Willy Sagnol en passant par l'ancien président Jean-Louis Triaud, avec des effets positifs sur le court terme. L'an dernier, l'entraîneur uruguayen Gustavo Poyet a su réveiller le bel endormi et lui a redonné du souffle. Jusqu'à sa diatribe violente et suicidaire contre sa direction, qui l'a exclu du jeu en août.

Au regard du timing de la passation de pouvoirs entre M6 et GACP, qui s'est éternisée et a compliqué le dernier mercato estival, on se doutait que les Girondins vivraient une énième saison de transition.

- Jeunes recrues inexpérimentées -

A moins que les Américains n'aient eu l'idée d'anticiper dès le début de ce mois de janvier leurs investissements prévus (80 millions d'euros sur trois ans). Mais ils n'étaient visiblement pas prêts.

En attendant la nomination d'un véritable directeur sportif, c'est l'agent et l'œil de GACP, le Portugais Hugo Varela qui a pris les affaires en main. Il n'a pu qu'attirer de très jeunes joueurs annoncés à fort potentiel, libres en juin prochain comme l'attaquant anglais de Sunderland (D3 anglaise) Josh Maja, déjà au club, ou le défenseur italien de la réserve du Milan AC Raoul Bellanova en approche. Le milieu du Paris SG Yacine Adli, également visé, est encore sous contrat. Point commun? Tous sans expérience.

En coulisses, il se dit que le président délégué Frédéric Longuépée a beaucoup d'idées pour ramener le public au Matmut Atlantique. Une enceinte qui sonne toujours aussi creux.

Comme un écho du premier tweet bordelais de DaGrosa que personne n'a oublié: "Nous allons immédiatement améliorer la nourriture et les boissons! Les longues files d'attente sont inacceptables pour nos fans!"

Mais, pour l'heure, le produit Girondins de Bordeaux reste peu attractif : élimination en Ligue Europa en raison d'un départ en poules manqué, élimination en 32e de Coupe de France à domicile contre une L2, puis cette 12e place en L1...

L'élimination contre Strasbourg, "c'est une grosse claque" de l'aveu même du gardien Benoît Costil. Une déroute qui a sanctionné la frilosité, le manque de caractère, d'impact, d'envie, de rage des joueurs de Ricardo et Eric Bedouet, visiblement impuissants face aux événements.

"Mais on ne va pas rester au sol et se faire taper dessus une nouvelle fois", a prévenu le capitaine bordelais. Sauf que cette fois c'est le grand patron qui sort les poings.

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