Novès: "Cela fait quatorze mois que je vis dans cette souffrance"

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Guy Novès a avoué jeudi après l'audience devant les conseils de prud'hommes de Toulouse qu'il vivait très mal les critiques émises à son encontre et son licenciement pour "faute grave" par la Fédération française ds rugby (FFR) de son poste de sélectionneur du XV de France.

Q: On vous a beaucoup reproché votre orgueil lors de cette audience, quel est votre sentiment à l'issue de celle-ci ?

R: "Ce n'était pas un bon moment mais ma femme m'avait prévenu. On va laisser la justice suivre son cours. Ceux qui me connaissent peuvent avoir leur propre avis. Si mon orgueil était aussi démesuré que l'on veut bien le dire, je n'aurais pas vécu quarante ans dans ce milieu du rugby avec au moins trois générations de joueurs. Je n'ai pas eu l'impression que l'on a beaucoup parlé de la faute grave. On a un dossier qui démonte tout ce que l'on me reproche".

Q: Avez-vous été blessé par les arguments évoqués par Me Aguera, l'avocat de la FFR ?

R: "Cela fait quatorze mois que je vis dans cette souffrance. Je le dis très humblement mais cela fait quatorze mois que je vis avec une bâche sur la tête. Il va encore falloir attendre le mois d'avril (date de le décision, NDLR) et puis ensuite sûrement d'autres échéances. C'est une souffrance sportive et professionnelle. Quand il n'y a aucune raison de se faire écarter on le vit forcément très mal. J'avais entendu que Bernard Laporte devait m'écarter dés son arrivée, puis il a ensuite changé d'avis un peu plus tard. Tout le monde l'a vu. Moi j'ai toujours eu du respect pour Bernard Laporte, en tout cas quand je travaillais avec lui. Maintenant ce respect il est un peu loin".

Q: La défense de la FFR a tout de même plusieurs fois mis en cause votre probité...

R: "Je ne suis pas plus blessé que je ne l'étais avant. Je m'attendais à ce que l'avocat essaie d'attirer l'attention des juges. Je vais écouter ce que vont me dire mes conseils mais c'est vrai que d'entendre une série de mensonges comme ce fut le cas, objectivement ce n'est pas facile. Dire que je suis quelqu'un qui se prend pour quelqu'un d'autre cela me touche beaucoup".

Propos recueillis en conférence de presse.

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