Venezuela: l'armée "en alerte" pour éviter toute violation des frontières

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L'armée vénézuélienne s'est dite mardi "en alerte" face à toute violation des frontières du pays et a réaffirmé sa loyauté "sans faille" au président Nicolas Maduro, après les menaces du président américain Donald Trump.

"L'armée restera déployée et en alerte le long des frontières (...) pour éviter toute violation de l'intégrité du territoire", a assuré le ministre de la Défense, le général Vladimir Padrino, dans une déclaration lue en présence du haut-commandement militaire.

"Nous réaffirmons notre obéissance, notre soumission, notre loyauté sans faille" envers le "président, commandant en chef, Nicolas Maduro", a ajouté le ministre.

Lundi, Donald Trump a mis en garde les chefs militaires vénézuéliens, estimant qu'ils courraient à leur "perte" s'ils refusaient de se rallier à l'opposant et président autoproclamé Juan Guaido.

Le général Padrino a qualifié M. Trump d'"arrogant" et affirmé que l'armée ne permettrait pas la mise en place par la force d'un "gouvernement (...) antipatriotique".

Juan Guaido, reconnu en tant que président par intérim ou soutenu par une cinquantaine de pays, a appelé à de nouvelles manifestations samedi pour exiger l'entrée de l'aide humanitaire, catégoriquement refusée par Nicolas Maduro qui y voit les prémices d'une intervention militaire américaine.

"C'est un tissu de mensonges, de manipulations, c'est une sorte de campagne psychologique, de propagande, mise en oeuvre contre le Venezuela pour obtenir le pouvoir", a déclaré le général Padrino, faisant référence à l'aide d'urgence stockée notamment à la frontière colombienne et dont le passage est bloqué par l'armée.

M. Guaido a envoyé mardi sur Twitter un message aux chefs militaires déployés aux frontières du Venezuela pour leur demander de désobéir aux ordres du chef de l'Etat. "Le 23 février, vous devez choisir entre servir Maduro et servir la Patrie. Laissez entrer l'aide humanitaire", a-t-il écrit.

Plusieurs dizaines de tonnes de vivres et de médicaments envoyées par avion des Etats-Unis sont stockées dans des entrepôts de la ville colombienne de Cucuta, près du pont frontalier de Tienditas, barré par les autorités vénézuéliennes.

Un deuxième centre de stockage doit entrer en service au Brésil, dans l'Etat frontalier de Roraima, et un avion en provenance de Miami avec de l'aide américaine est attendu mardi sur l'île néerlandaise de Curaçao.

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