Brexit : les députés britanniques rejettent une sortie de l’Union européenne sans accord

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Par Euronews  avec AFP
Theresa May au Parlement britannique le 13 mars 2019
Theresa May au Parlement britannique le 13 mars 2019   -  Tous droits réservés  UK Parliament/Mark Duffy/Handout via REUTERS

Le "no-deal" a été repoussé ce mercredi par les députés britanniques. Ils viennent en effet de voter contre ce scénario. La motion présentée par le gouvernement a été ainsi validée par 321 voix contre 278. Dans ce texte, Theresa May demandait aux députés de la Chambre des communes de refuser une sortie de l'Union européenne sans accord. Ils l'ont donc suivie.

Avant le vote de la motion gouvernementale, les députés étaient appelés à voter deux amendements au texte principal.

Les députés britanniques ont validé le premier, par 312 voix pour contre 308, un amendement rejetant une sortie de l’Union européenne sans accord "quelques soient les circonstances".

Les députés ont rejeté un second amendement par 374 voix contre et 164 pour.

Celui-ci proposait une transition de 21 mois vers une sortie sans accord et une garantie des droits des citoyens de l'UE au Royaume-Uni, sous réserve de l'accord de l'Union européenne. Ce texte prévoyait qu'en cas d'accord non conclu avec l'UE, il y n'aurait pas eu de transition et le Brexit aurait été déclenché le 22 mai 2019.

Un report du Brexit jusqu'au 30 juin ?

Le résultat du vote connu, Theresa May a pris la parole. La Première ministre a averti qu'une absence d'accord de divorce avec l'Union européenne pourrait nécessiter un report de longue durée du Brexit. "Une courte extension technique ne sera offerte que si nous avons un accord en place", a indiqué la Première ministre. Sans accord, "une extension beaucoup plus longue" sera nécessaire tout comme la tenue d'élections européennes au Royaume-Uni, a-t-elle ajouté.

Theresa May a ensuite proposé aux députés un nouveau vote sur son accord de Brexit d'ici le 20 mars. Cet accord, conclu fin novembre, a déjà été retoqué à deux reprises par les élus britanniques. S'il est adopté cette fois, Mme May demandera aux dirigeants européens un court report du Brexit, jusqu'au 30 juin. S'il est recalé à nouveau, alors le report devra aller au-delà du 30 juin et impliquera que le pays organise des élections européennes en mai, précise la motion.