Le régime algérien maintient le cap malgré le vent de révolte qui secoue le pays depuis un mois.
PUBLICITÉMalgré la contestation de la rue qui enfle chaque jour un peu plus, le régime algérien maintient le cap.
Après la nouvelle journée de mobilisation nationale de vendredi dernier, un message du président Bouteflika a été diffusé à la veille de la fête de la victoire sur la France en 1962.
Le message est sans équivoque : le calendrier institutionnel ne changera pas. Le président restera au pouvoir au delà du 28 avril prochain. Le temps de préparer une transition à l'issue d'une conférence nationale qui devra réformer l'Algérie et modifier la Constitution.
Extrait du message d'Abdelaziz Bouteflika : "Que l'Algérie vive, dans un avenir proche, une transition harmonieuse et assiste à la remise de ses rênes à une nouvelle génération (...) tel est l'objectif suprême que je me suis engagé à concrétiser avant la fin de mon mandat présidentiel, à vos côtés et à votre service".
Ce message de fermeté n'a pas dissuadé l'opposition de manifester à nouveau.
Mardi matin des cortèges ont été observés ici et là dans plusieurs villes et des véhicules anti-émeutes ont été aperçus aux abord du palais présidentiel.
Cible depuis près d'un mois d'une contestation inédite Abdelaziz Bouteflika a déjà renoncé le 11 mars dernier à briguer un cinquième mandat et a repoussé à une date indéterminée l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle.
Au pouvoir depuis 20 ans, le président sortant est affaibli par les séquelles d'un AVC qui l'ont empêché d'apparaître en public depuis 2013.
Avec Agences