Hirscher: "Si je cours, c'est pour le Gros globe

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Par AFP
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"Si je cours, c'est pour le Gros globe", a déclaré l'Autrichien Marcel Hirscher, le N.1 mondial du ski alpin, dont l'armoire à trophées déborde et qui hésite à disputer une nouvelle saison, disant vouloir à 30 ans s'assurer d'abord de ses capacités de récupération.

Q: Allez-vous disputer la prochaine saison après avoir remporté votre huitième Gros globe d'affilée ?

R: "Je ne peux pas répondre aujourd'hui par A ou B. La saison est à peine finie, j'ai besoin d'un peu plus que de 48 heures de réflexion. J'en suis à 49-51%, mais je ne vous dirai pas dans quel sens. La saison m'a demandé beaucoup d'énergie, je l'ai finie très fatigué. Je veux voir comment je vais me régénérer. Ca fait dix ans que je suis en Coupe du monde. Je sens que j'ai 30 ans et plus 18. Dans le monde du sport professionnel, ça compte. Je sens que je commence à avoir des petits pépins que je n'avais pas à 18 ans."

Q: Vous avez achevé la saison sur une contre-performance tout à fait inhabituelle, avec une 14e place dans le slalom de Soldeu dimanche...

R: "Je me suis senti vraiment fatigué après Are, où j'étais malade et où je n'aurais normalement pas pris le départ si ça n'avait pas été les Mondiaux. Ca m'a coûté de l'énergie pour le reste de la saison. J'ai fini dernier de la seconde manche du slalom à Soldeu, ça ne m'était jamais arrivé. Ca montre à quelle vitesse la réussite peut tourner et ça rappelle qu'une performance ne va jamais de soi. C'est étonnant et presque effrayant. Mais ce résultat n'influencera pas fondamentalement ma décision."

Q: Craignez-vous de disputer la saison de trop après avoir tout remporté ou presque cette année ?

R: "Je me suis déjà très souvent posé cette question. Mais heureusement que je ne suis pas allé dans ce sens, sinon j'aurais raccroché après Schladming en 2012 (après son premier Gros globe, ndlr). Je veux voir comment j'aborde l'été, s'il est encore possible physiquement et mentalement de réaliser une telle saison. Si je cours, c'est pour le Gros globe, et pour cela il faut être à 100%. (La pression des concurrents) est un grand défi. Mais c'est aussi une motivation, d'autant qu'avec mon équipe on a gardé plaisir à chercher à nous améliorer continuellement."

Propos recueillis en conférence de presse.

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