Nouvelle-Zélande : l'encadrement du port d'armes fait débat

L'interdiction des armes semi-automatiques et des fusils d'assaut en Nouvelle-Zélande va changer la donne pour les habitants.
La mesure a été annoncée ce jeudi, après le massacre de Christchurch, alors que l'assaillant suprémaciste s'était procuré légalement son arsenal. Le pays compte en moyenne trois armes pour 10 habitants.
"C'est un pas dans la bonne direction", estime Rami. _"Quelque chose doit changer après ce qu'il vient de se passer. _Certains peuvent voir cela comme une réaction, ou même une réaction rapide par rapport à "une" personne. Mais les conséquences de ses actes ont été terribles et les choses doivent changer, donc c'est une bonne décision".
"Je pense qu'ils ont fait le bon choix", explique Saadani. "Vous ne pouvez pas contrôler les gens, alors vous devez contrôler la loi, les lois qui régissent les armes à feu. C'est une bonne mesure pour la société".
"Cette loi est en vigueur, et elle doit servir tout le reste du pays", juge Peter_. "Il faut garder sous contrôle ces types qui ont de mauvaises pensées. C'est assez simple"._
Des mesures provisoires d'interdiction seront prises avant même l'examen du projet de loi, prévu en avril. Un programme de rachat va être lancé pour les armes déjà en circulation, estimées à 1,5 million sur le territoire néo-zélandais. Son coût devrait osciller entre 60 millions et 120 millions d'euros.