Sanchez : l'Espagne doit choisir entre "avancer ou régresser" aux élections

Sanchez : l'Espagne doit choisir entre "avancer ou régresser" aux élections
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Le chef du gouvernement socialiste espagnol Pedro Sanchez a affirmé mercredi en présentant son programme pour les législatives du 28 avril que le choix pour les Espagnols serait d'"avancer" avec lui ou de "régresser" avec la droite.

"La décision que doit prendre l'Espagne le 28 avril prochain n'a jamais été aussi claire: se tourner vers l'avenir ou régresser, avancer ou reculer", a-t-il déclaré dans un théâtre madrilène, où il a dévoilé une batterie de 110 mesures à forte tonalité sociale qu'il s'est engagé à prendre s'il était élu.

Le choix est entre "une Espagne qui élargit les droits et les libertés" et "une Espagne qui taille dans les acquis sociaux et politiques (...), freine, fait marche arrière et recule de 40 ans", a-t-il ajouté.

Arrivés au pouvoir le 1er juin 2018 à la faveur de l'adoption d'une motion de censure contre le conservateur Mariano Rajoy, les socialistes sont en tête dans les sondages mais sans une majorité suffisante pour gouverner.

Certains sondages ont évoqué la possibilité que les conservateurs du Parti Populaire, les libéraux de Ciudadanos et l'extrême droite de Vox soient en mesure de sceller une majorité parlementaire, mais cette possibilité semble s'éloigner selon d'autres enquêtes publiées ces derniers jours.

Vox, qui pourrait faire son entrée au Congrès des députés, multiplie les provocations et a notamment désigné parmi ses candidats deux généraux ayant signé un manifeste appelant au "respect" du dictateur Franco.

Le programme de Sanchez compte notamment des mesures pour mettre fin à l'inégalité salariale hommes/femmes ou pour lutter contre l'homophobie. Il a également évoqué la réglementation de l'euthanasie, l'augmentation du salaire minimum ou la création d'un revenu minimum pour les foyers sans revenus afin de lutter contre la pauvreté infantile.

Il a par ailleurs souligné que son projet visait à "unir les Espagnols et leurs territoires", mais sans faire de référence explicite à la Catalogne, théâtre en 2017 d'une tentative de sécession ayant entraîné une crise politique.

Sanchez avait tenté de dialoguer avec les indépendantistes catalans, qui avaient initialement soutenu son arrivée au pouvoir. Mais il a ensuite été contraint de convoquer des élections anticipées, quand les sécessionnistes catalans ont voté contre son projet de budget, le mettant en minorité au parlement.

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