Toujours plus d'Algériens dans les rues, contre le régime Bouteflika

Manifestant avec un masque représentant Abdelaziz Bouteflika, le 29/03/2019
Manifestant avec un masque représentant Abdelaziz Bouteflika, le 29/03/2019 Tous droits réservés REUTERS/Ramzi Boudina
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Par Olivier Peguy
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De grands rassemblements étaient organisés à Alger et dans les grandes villes pour réclamer le départ du régime du président Bouteflika. C'était le 6ème vendredi consécutif de contestation.

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Les vendredis se suivent et se ressemblent en Algérie, avec toujours autant de monde dans les rues pour réclamer la fin du régime Bouteflika.

Depuis le 22 février, les Algériens manifestent le vendredi, premier jour de week-end, dans la capitale, mais aussi dans les autres villes du pays.

Aucun chiffre officiel n'est disponible mais des sources sécuritaires ont fait état de "centaines de milliers de manifestants" à Alger et recensé des marches d'ampleurs diverses dans 44 des 48 wilayas (préfectures) du pays.

La mobilisation a été sensiblement similaire à celles des trois semaines précédentes, jugées exceptionnelles par les analystes et les observateurs.

Des hommes, des femmes, des enfants drapés aux couleurs de l'Algérie.  C'est le sixième vendredi consécutif de contestation visant le pouvoir.

On est venus aujourd'hui pour montrer que les habitants de toutes les villes rejettent ce régime. On manifeste de manière pacifique, de manière civilisée et démocratique. Ça fait 20 ans que ce régime est en place. Y en a assez !
Sabrina
Algéroise

 

Mardi, le chef d’état-major a suggéré la mise à l'écart du président de la République.

Mais aux yeux des manifestants, cela ne suffit pas. Ils veulent en finir avec tout un système mêlant népotisme et corruption.

De nombreux Algériens craignent que les caciques du régime cherchent à court-circuiter le mouvement de contestation.

Sur les banderoles et dans les slogans, un message récurrent : c'est le peuple qui doit décider.

REUTERS/Ramzi Boudina

- avec agences -

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