De grands rassemblements étaient organisés à Alger et dans les grandes villes pour réclamer le départ du régime du président Bouteflika. C'était le 6ème vendredi consécutif de contestation.
Les vendredis se suivent et se ressemblent en Algérie, avec toujours autant de monde dans les rues pour réclamer la fin du régime Bouteflika.
Depuis le 22 février, les Algériens manifestent le vendredi, premier jour de week-end, dans la capitale, mais aussi dans les autres villes du pays.
Aucun chiffre officiel n'est disponible mais des sources sécuritaires ont fait état de "centaines de milliers de manifestants" à Alger et recensé des marches d'ampleurs diverses dans 44 des 48 wilayas (préfectures) du pays.
La mobilisation a été sensiblement similaire à celles des trois semaines précédentes, jugées exceptionnelles par les analystes et les observateurs.
Des hommes, des femmes, des enfants drapés aux couleurs de l'Algérie. C'est le sixième vendredi consécutif de contestation visant le pouvoir.
Mardi, le chef d’état-major a suggéré la mise à l'écart du président de la République.
Mais aux yeux des manifestants, cela ne suffit pas. Ils veulent en finir avec tout un système mêlant népotisme et corruption.
De nombreux Algériens craignent que les caciques du régime cherchent à court-circuiter le mouvement de contestation.
Sur les banderoles et dans les slogans, un message récurrent : c'est le peuple qui doit décider.
- avec agences -