Ligue 1: Lyon doit se relever, Genesio dans le noir

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Mis KO à domicile par Rennes mardi en demi-finale de Coupe de France, Lyon va devoir réussir sa fin de championnat et terminer sur le podium, et l'avenir de son entraîneur Bruno Genesio, qui semblait tout tracé, est désormais bien flou.

L'élimination de l'OL a amené Jean-Michel Aulas à ne pas annoncer la prolongation de contrat de deux ans qu'il envisageait pour son entraîneur.

"Nous avions convenu avec Bruno et le comité de gestion que si nous allions en finale, et que nous étions sur le podium, il y aura une prolongation. Avec cette élimination, il n'y aura donc pas de reconduction d'ici la fin de saison. Nous prendrons une décision à ce moment-là", a-t-il déclaré mardi après la rencontre.

La qualification en finale n'avait encore jamais été évoquée comme argument pour confirmer Genesio. A l'origine, cette prolongation n'était liée qu'à une qualification pour les 8es de finale de la C1, obtenue, mais aussi à un ticket pour la prochaine édition via une place sur le podium, la 2e si possible.

- Pression sur Genesio -

Cette dernière condition est absolument impérative et Aulas a clairement mis la pression sur son entraîneur.

"La prolongation n'est pas écartée mais elle tiendra encore plus compte des résultats. Mais il peut aussi vouloir écouter d'autres propositions", a concédé Aulas.

Car Genesio, qui était, jusqu'à présent au moins, clairement le premier choix du club pour occuper le banc la saison prochaine, pourrait aussi reconsidérer son désir de rester à l'OL.

Il a d'ailleurs confié depuis plusieurs semaines ses intérêts à l'agent israélien Pini Zahavi, impliqué notamment dans le transfert de Neymar au PSG en 2017, pour le représenter sur le marché étranger.

De quoi relancer les spéculations sur son avenir mais aussi autour de l'identité de l'entraîneur de Lyon la saison prochaine, des rumeurs qui ne sont pas toujours propices à la performance ou à la sérénité.

L'arrivée d'un nouveau technicien remettrait en cause l'organisation sportive du club qui prévaut depuis trois ans et demi, et dont Genesio était un rouage forcément très important.

Car un entraîneur venu de l'extérieur, étranger notamment, outre le fait qu'il devra s'entendre parfaitement avec Aulas, souhaitera venir avec un ou deux assistants, voire plus, et l'unité ne serait plus la même qu'actuellement.

- Équilibre fragilisé -

La date choisie pour l'annonce de la prolongation de contrat de Bruno Genesio s'est avérée une incroyable erreur de communication qui lézarde le bel édifice pour une fin de saison qui pouvait s'annoncer royale pour l'OL.

Elle a, à l'inverse, forcément affaibli la position de Bruno Genesio qui doit aussi remobiliser un groupe où Memphis Depay et Nabil Fekir, les deux joueurs majeurs de l'effectif, affichent une implication douteuse.

Sans parler du faible niveau du défenseur Marcelo, impliqué sur deux des trois buts rennais mardi soir.

Et voilà donc l'Olympique lyonnais ramené un an en arrière, après son incroyable élimination à domicile, le 13 mars 2018, en 8e de finale retour de la Ligue Europa contre le CSKA Moscou, que les Rhodaniens avaient pourtant battu en Russie à l'aller (1-0).

L'OL, sous l'impulsion et la force de persuasion de Jean-Michel Aulas, avait quand même terminé la saison en trombe avec neuf victoires sur les dix dernières journées de championnat.

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Mais cette fois, c'est dans une ambiance probablement encore plus frondeuse dans les virages du Groupama stadium qu'il faudra repartir en reconquête samedi contre la lanterne rouge de la Ligue 1, Dijon, qui n'a gagné aucun de ses neuf derniers matches.

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