Ken Loach, c'est un peu le marronnier de Cannes. Le réalisateur anglais est comme chez lui sur la Croisette, et cette année, il pourrait rêver à une troisième Palme d'or, rien que ça, après le Vent se Lève, en 2006, et Moi, Daniel Blake, en 2016.
Ken Loach, c'est un peu le marronnier de Cannes. Le réalisateur anglais est comme chez lui sur la Croisette, et cette année, il pourrait rêver à une troisième Palme d'or, rien que ça, après _ Le vent se Lève_, en 2006, et Moi, Daniel Blake, en 2016..
Son nouveau film, Sorry We missed You, donne à nouveau dans la peinture sociale et militante. Il raconte l'histoire d'une famille de Newcastle qui lutte tous les jours, entre "uberisation" du travail du père et marginalisation du fils adolescent.
"Il y a quelque chose d'intolérable, dit Ken Loach, sur comment est la vie aujourd'hui, et nous n'avons pas à vivre comme ça. Donc il y a des choix que nous pouvons faire".
Ken Loach est le seul cinéaste à avoir remporté deux palmes d'Or. Le réalisme imparable de sa mise en scène et la justesse de ses acteurs, souvent débutants ou même pas professionnels, font de lui un réalisateur unique.
Chris Burns, notre envoyé spécial : "Cette année, Cannes est particulièrement politique, et reflète un monde politiquement polarisé. Loach est en concurrence avec d'autres films sur la radicalisation, les réfugiés et les violences policières. C'est un festival qui surfe sur la controverse, et à cet égard, le jury cette année n'aura que l'embarras du choix."