Matteo Salvini se déclare plus "pro-européen" que les "pro-européens"

Matteo Salvini se déclare plus "pro-européen" que les "pro-européens"
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Par Euronews

Le vice-Premier ministre italien se voit comme plus "pro-européen que les pro-européens" eux-mêmes. Matteo Salvini a fait cette déclaration vendredi à Milan en Italie, lors d'une conférence de presse donnée à la veille d'un sommet souverainiste et identitaire dit de l'"alternance" à l'UE

Le vice-Premier ministre italien se voit comme plus "pro-européen que les pro-européens" eux-mêmes.

Matteo Salvini a fait cette déclaration vendredi à Milan en Italie lors d'une conférence de presse donnée à la veille d'un sommet souverainiste et identitaire dit de l'"alternance" à l'Union européenne.

"Ce sont les eurosceptiques qui dirigent actuellement l'Europe. Les anti-européens sont les socialistes et le Parti populaire européens. Ils ont transformé un rêve en cauchemar et en prison. Je me sens plus pro-européen que les pro-européens si l'on pense à l'Europe avant Maastricht, une Europe où l'on parlait de bien-être et de plein emploi", a déclaré Matteo Salvini devant la presse.

Ce samedi et à une semaine des élections européennes, onze partis d'extrême droite (le Rassemblement national français, l'AfD allemande, le FPÖ autrichien, le parti des Vrais Finlandais, le Parti du peuple danois, le PVV néerlandais, le Vlaams Belang, le parti estonien Ekre, le SPD tchèque, le Sme Rodina slovaque et le parti bulgare Volya) se joindront à la Ligue italienne place du Dôme dans la capitale lombarde, fief de M. Salvini.

"C'est la première fois qu'on a onze partis qui viennent en Italie pour signer en personne un accord pour une nouvelle Europe. Des partis unis par la défense de nos frontières et l'amélioration de l'emploi", a tenu à préciser Matteo Salvini.

Brilleront néanmoins par leur absence à Milan le Premier ministre national-conservateur hongrois Viktor Orban, qui a promis à Matteo Salvini d'engager une "coopération" après les élections mais refuse toute "alliance" avec Marine Le Pen, ainsi que le PiS polonais, malgré un déplacement de M. Salvini à Varsovie en janvier.

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