Top 14: "Il faut que j'emmène Lyon le plus loin possible", lance Couilloud

Top 14: "Il faut que j'emmène Lyon le plus loin possible", lance Couilloud
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

"Si je veux avoir une chance d'y être, il faut que j'emmène Lyon le plus loin possible": le demi de mêlée international Baptiste Couilloud (3 sél.) a lié samedi sa présence à la Coupe du monde aux résultats de son club, opposé à Clermont dimanche en demi-finale du Top 14.

QUESTION: La pression est-elle sur les épaules des Clermontois?

REPONSE: "Oui, plus ou moins. Car nous aussi on a envie de répondre présent. On était en demi-finales l'an dernier, on a envie de faire mieux. On en est capable, sinon on ne se présenterait pas sur le terrain demain (dimanche). On a quand même un peu de pression. On est tous des compétiteurs, on a envie de rivaliser avec Clermont."

Q: La saison du LOU est-elle déjà réussie?

R: "Je ne pense pas. Pour moi, non. C'est clair que si demain on vient à perdre, ce sera un échec. Personne ne sera satisfait. C'est tant mieux, cela prouve qu'on est un groupe ambitieux et qu'on a soif de résultats."

Q: Le regard sur le LOU a-t-il changé?

R: "Bien sûr. Il évolue constamment. Aujourd'hui, je pense quand même qu'on n'est pas considéré comme un favori dans ce championnat. On a l'occasion de faire changer cette idée-là et ça me plaît. Car je pense qu'on en est capable. Et il n'y a que par des victoires marquantes comme ce qu'on peut faire demain que ça avancera."

Q: A titre personnel, jouez-vous une carte en vue de la Coupe du monde?

R: "Je l'ai bien compris, mais je vais répondre très rapidement sur ce point-là: je sais pertinemment que ma présence dans la liste élargie pour la Coupe du monde (annonce le 18 juin, NDLR) sera intimement liée au résultat de mon équipe. Forcément, plus j'irai loin plus j'aurai de chance d'y être. Si je suis capable d'emmener mon équipe vers le titre, j'aurais fait le maximum pour y être."

Q: N'est-ce pas un danger de raisonner comme ça?

R: "Peu importe. Depuis ma blessure (à la cheville fin septembre, six mois et demi d'arrêt, NDLR), je suis assez lucide sur ma place dans la hiérarchie du XV de France. Je sais que si je veux avoir une chance d'y être, il faut que j'emmène Lyon le plus loin possible."

Q: La perspective de la Coupe du monde pourrait vous parasiter, mais c'est plutôt le contraire...

R: "C'est évident. Je sais que si j'avais perdu la semaine dernière (en barrages), je n'avais aucune chance d'y être. Après, même si je suis champion de France, je ne suis même pas sûr d'en faire partie. Autant dire que je vais tout donner pour mon club. Je sais que ça sera lié aux résultats avec mon club."

Q: Comment vous sentez-vous physiquement?

R: "Je me sens bien, je sens que je reviens bien petit à petit. Il y avait toujours une légère appréhension liée à la prise de risques, moins importante qu'avant ma blessure, mais le match de la semaine dernière m'a fait énormément de bien d'un point de vue mental car c'était clairement mon match référence. J'ai besoin de confirmer pour prouver que je suis de retour."

Q: Votre atout semble être la fraîcheur physique, alors qu'on pourrait penser que vous manquez de rythme...

R: "C'est clair. Je ne suis pas dans une spirale où je suis fatigué et épuisé. Au contraire, j'ai besoin de temps de jeu. J'ai hâte de me confronter à des joueurs d'un tel niveau. J'ai besoin de ce genre de matches pour réévaluer mon niveau et retrouver des certitudes sur mes capacités."

Propos recueillis lors d'un point presse

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Laurent Koscielny s’engage avec les Girondins de Bordeaux

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche