CAN-2019: face au Kenya, pas un match à prendre "à la légère", pour l'Algérien Belmadi

Le sélectionneur de l'équipe d'Algérie Djamel Belmadi(c) en conférence de presse, le 22 juin 2019 au Caire
Le sélectionneur de l'équipe d'Algérie Djamel Belmadi(c) en conférence de presse, le 22 juin 2019 au Caire Tous droits réservés Samer ABDALLAH
Tous droits réservés Samer ABDALLAH
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Pas le moment de "prendre le match à la légère": l'Algérie, absente du Mondial, veut se reconstruire avec sérieux, et bien démarrer sa CAN contre le Kenya dimanche, a prévenu samedi son sélectionneur Djamel Belmadi.

"Il ne faut plus prendre ces (petites) équipes à la légère. On a vu un match équilibré hier (vendredi, entre l'Egypte et le Zimbabwe, 1-0). On est plus qu'avertis", a indiqué l'entraîneur depuis Le Caire, où joueront les Fennecs.

Son équipe s'est déjà pris les pieds dans le tapis lors de son premier match de CAN: en 2017, où elle a été tenue en échec par le Zimbabwe (2-2), laissant échapper deux points qui lui ont coûté la qualification au tour suivant. En 2010, le modeste Malawi l'avait battue 3-0.

"On est une équipe qui est en train de se reconstruire et qui veut bien faire", a expliqué l'ancien joueur de Marseille, qui ne veut pas du statut de favori.

"Pour être favori, il aurait fallu avoir gagné une fois en dehors de nos terres (l'Algérie a remporté sa seule CAN en 1990 à domicile). On a été sortis en 2017, on n'a pas été à la Coupe du monde. Il n'y a pas les ingrédients pour être favoris", a-t-il martelé.

"Evidemment, nous avons à coeur d'aller le plus loin possible et pourquoi pas de gagner le trophée. C'est notre esprit de compétititon, comme les autres équipes", a-t-il poursuivi.

Si l'Algérie pouvait répéter ces ratés de 2010 et 2017, "je suis preneur", a plaisanté le sélectionneur français du Kenya Sébastien Migné. "Nous n'arrivons pas en victimes. Sur un match, tout est possible."

"J'aurais un mal de tête si je devais définir cette équipe d'Algérie tellement il y a d'individualités. A nous proposer un collectif fort pour contrer ces individualités. Parmi celles-ci, je citerai Bounedjah qui est l'un des meilleurs attaquants du monde", a-t-il poursuivi.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Un début spectaculaire au Grand Chelem de Judo d'Astana

Grand Chelem de Judo de Douchanbé : la France et l'Italie en haut des podiums des poids lourds

Judo : le champion du monde suisse Nils Stump s'impose à Duchanbé