Les adversaires du vainqueur contestent les résultats de la présidentielle et dénoncent un "coup d'Etat".
Les résultats de la présidentielle sèment la discorde, en Mauritanie.
Des partisans ont exprimé leur joie dans les rues de Nouakchott : le candidat du pouvoir en place, Mohamed Cheikh El-Ghazouani, l'aurait emporté dès le premier tour avec 52 % des suffrages, a annoncé la commission électorale ce dimanche.
Mais des incidents ont éclaté dans la capitale et au nord-ouest du pays, après la contestation de ce score par l'opposition, qui n'hésite pas à parler d'un coup d'Etat.
Ce scrutin devait être un premier passage de témoin entre deux chefs de l'Etat élus de manière démocratique, en Mauritanie.
Mohamed Cheikh El-Ghazouani a été adoubé par le parti du président Mohamed Ould Abdel Aziz, arrivé au pouvoir à l'issue d'un putsch en 2008, et maintenu en place grâce à des élections l'année suivante. L'opposition a encore appelé à manifester ce lundi.