Après le chaos et les violences, Hong Kong reprend ses esprits

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Par Euronews avec AFP-AP-REUTERS
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Au lendemain du chaos, le gouvernement pro-Pékin condamné "l'usage extrême de la violence" par les manifestants.

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Après un lundi sous très haute tension, les rues du quartier financier de Hong Kong ont été rouvertes à la circulation pour permettre la reprise des activités. Les bâtiments gouvernementaux, théâtres de débordements, sont, eux, restés fermés. Au lendemain des violences, les jeunes manifestants à l’origine du chaos ont expliqué leurs actes. Des actions destinées, disent-ils, à attirer l’attention du gouvernement et des citoyens.

"Je comprends que les habitants de Hong Kong et ceux du monde entier puissent ne pas être entièrement d'accord ou en profond désaccord avec le comportement des manifestants. Mais quand plus de 25 % de la population, plus de 2 millions de personnes rejoignent les rangs de la contestation et que toutes leurs demandes sont ignorées, quel autre moyen avons-nous pour nous en sortir ?", dit Joshua Wong, un étudiant militant.

"On sait qu'on viole la loi, mais on n'a pas le choix", voilà ce que scandaient les jeunes manifestants de Hong Kong en prenant violemment d’assaut le Parlement local. Au cœur de la contestation, qui jusque-là était restée pacifique, un projet de loi qui faciliterait les extraditions arbitraires de citoyens hongkongais vers la Chine continentale

Ce texte aujourd’hui a été suspendu par le gouvernement pro-pékin, mais les manifestants exigent son retrait définitif. Ils réclament aussi la démission de la cheffe de l'exécutif Carrie Lam et l'arrêt des poursuites contre les manifestants arrêtés.

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