Entre réformes à compléter et embellie à confirmer, les défis économiques du prochain gouvernement
Quel que soit l'issue du vote, ce dimanche, une chose est sûre : le prochain gouvernement grec n'aura pas la tâche facile sur le plan économique.
Certes, après des années d'austérité, le pays relève la tête. Mais la croissance n'est pas aussi soutenue qu'espérée.
Les réformes engagées, souvent sous la contrainte des bailleurs de fonds, ont commencé à porter leur fruit. Mais il y a encore du pain sur la planche. C'est ce que dit le président de la chambre de commerce.
La situation est donc mitigée. C'est vrai notamment sur le marché de l'emploi, avec un taux de chômage autour de 18%. Le taux le plus élevé de la zone euro. Le pays a besoin d'investissements pour créer des emplois.
En dix ans, le pays a connu trois plans de sauvetage, qui se sont traduits par des mesures drastiques, notamment pour assainir les finances publiques. Mais il faut aller encore plus loin, estime ce conseiller fiscal.
Même si elle est précaire, l'embellie économique est bien là. De quoi donner un peu d'air à une population, fatiguée de se serrer la ceinture.