Silk Way Rally : la taïga fait des dégâts

Silk Way Rally : la taïga fait des dégâts
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Par Euronews
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Des pépins en cascade lors de la deuxième spéciale, alors que la caravane découvre la Mongolie.

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Ce n'était que le troisième jour du Silk Way Rally et la deuxième spéciale. On a pourtant déjà assisté à plusieurs abandons entre Bailkask et Oulan-Ude, dans la taïga russe.

Entre le lac Baïkal et la région russe de Bouriatie, plusieurs pilotes subissent des problèmes. C'est le cas en moto de Xavier de Soultrait. Troisième la veille, le Français doit quitter la course après un pépin technique.

Le Britannique Sam Sunderland (Red Bull KTM Factory) remporte l'étape en 2h 20m et 30s. Mais il n'avait pas prévu de partir si tôt le lendemain et s'est même payé le luxe de se montrer déçu sur la ligne d'arrivée :

"Honnêtement, le but n’était pas gagner aujourd’hui. Donc je suis un peu frustré du point de vue stratégique. Mais sur une journée comme aujourd’hui, sans ravitaillement il est vraiment difficile de réguler son rythme sans savoir où en sont les autres. Alors tu pousses du mieux que tu peux", déclare-t-il

Dans la catégorie auto, Yazeed Al-Rajhi fait rapidement la course en tête. Mais son moteur le lâche. Le Saoudien rejoindra le bivouac par la route d'assistance. Autre contre-attaque avortée, celle du Néerlandais Eric van Loon, qui concède trois heures après une panne.

De son côté Nasser Al-Attiyah (Toyota Gazoo Racing Overdrive) poursuit son quasi-sans faute et pour lui le ciel s'éclaircit : il termine encore en tête et creuse son avance au général. "Malgré une crevaison, nous avons fait du bon boulot (...) Nous allons pouvoir contrôler un peu les buggies qui trouvent un terrain plus adapté" a estimé le pilote Qatarien. 

Dans la catégorie camion, on assiste à la crevaison d'Anton Shibalov. Or on sait la difficulté de changer une roue sur un poids lourd, même pour l'équipe Kamaz : entre 8 et 9 minutes. Et chacune d'elle compte !

Heureusement pour eux, dans le même temps l'écurie MAZ emmenée par Alekseï Vishnevsky et Aleksandr Vasilevsky perdait aussi un temps précieux.

Résultat, Sergueï Viazovich signe encore  le meilleur temps et s'envole au classement. "Nous avons beaucoup glissé, mais nous avons conservé un bon rythme. En quittant la piste, nous sommes restés coincés un peu dans la boue, mais rien de grave. Nous avons bien marché et j'aime ces pistes. Le nouveau camion marche bien", conclut Viazovich.

La page russe est tournée, place à la Mongolie. Une terre inconnue pour la caravane du Silk Way Rally, qui prendra fin le 16 juillet en Chine dans le magnifique désert de Gobi.

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