Brexit : Johnson s'accroche, Corbyn rêve d'élections

Brexit : Johnson s'accroche, Corbyn rêve d'élections
Par Maxime Biosse Duplan
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Il reste 74 jours pour résoudre la crise du Brexit. Mais avec un gouvernement britannique qui ne semble toujours pas craindre un No Deal, et un parlement qui ne fait pas sa rentrée avant le 3 septembre, les possibilités d'un dénouement avant le 31 octobre se font rares.

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Il reste 74 jours pour résoudre la crise du Brexit. Mais avec un gouvernement britannique qui ne semble toujours pas craindre un No Deal, et un parlement qui ne fait pas sa rentrée avant le 3 septembre, les possibilités d'un dénouement avant le 31 octobre se font rares.

Pourtant Jeremy Corbyn, leader de l'opposition, croit toujours à une chute du gouvernement : "S'il y a des élections générales cet automne, le Labour s'engagera à organiser un vote public pour donner le dernier mot aux électeurs, avec des options crédibles des deux côtés - y compris l'option de rester. Les trois années d'échec des Conservateurs sur le Brexit ont provoqué le durcissement des opinions à un degré tel que je pense que tout dénouement devra obtenir l’approbation du peuple."

Corbyn affirme qu'il fera tout son possible pour empêcher un Brexit sans accord, un scénario aux perspectives bien sombres selon des documents révélés par le Sunday Times.

Boris Johnson a de son côté demandé une nouvelle fois à la France et l'Allemagne de changer de position et de négocier sur un nouvel accord de Brexit...

"Alors, bien sûr, déclare t-il, nos amis et partenaires de l’autre côté de la Manche font preuve d’un peu de réticence à changer de position - ce n'est pas grave, je suis convaincu qu’ils le feront, mais entre-temps, nous devons nous tenir prêts pour un résultat sans accord."

Boris Johnson doit cette semaine rencontrer successivement Angela Merkel et Emmanuel Macron, qui devraient lui redire que l'accord négocié avec Bruxelles est toujours le seul disponible.

Les grands perdants "seront les Britanniques" en cas de No deal, a averti un porte-parole européen. Les Britanniques, mais aussi les Nord-Irlandais, qui sont les plus farouchement opposés à une sortie dure de l'Union Européenne.

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