Début d'un sommet européen crucial pour le Brexit

Début d'un sommet européen crucial pour le Brexit
Tous droits réservés 
Par Joanne Massard
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les négociateurs européens et britanniques ont travaillé jusqu'à la dernière minute avec l'espoir de présenter un accord sur le Brexit au sommet qui s'ouvre jeudi 17 octobre.

Les négociateurs européens et britanniques ont travaillé jusqu'à la dernière minute avec l'espoir de présenter un accord sur le Brexit au sommet qui s'ouvre jeudi 17 octobre, au risque de faire passer au second plan le sujet brûlant de l'offensive turque en Syrie.

PUBLICITÉ

A quelques heures du Conseil, Londres et Bruxelles tentaient toujours d'arracher un accord pour éviter un divorce brutal entre le Royaume-Uni et l'UE à la fin du mois.

A l'issue d'une nouvelle longue journée de discussions, le négociateur de l'UE Michel Barnier a constaté mercredi soir de "bons progrès" mais indiqué que "le travail se poursuit". 

" Des progrès satisfaisants ont été réalisés et les travaux se poursuivent".
Michel Barnier
Négociateur en chef de l'Union Européenne pour le Brexit

Boris Johnson a quitté le 10 Downing street pour se rendre au sommet européen à Bruxelles, après une journée de lutte pour obtenir un accord pour le Brexit.

La Grande-Bretagne et l'Union européenne espéraient signer un accord révisé avant le sommet d'aujourd'hui, mais les discussions se poursuivaient encore mercredi soir.

Pour les dirigeants de l'UE, les bases de l'accord sont prêtes, mais des doutes subsistent du côté britannique. Notamment au sujet de Boris Johnson qui souhaite montrer aux autres politiciens qu'il n'a pas trop cédé.

Et puis il y a le DUP, le parti unioniste démocrate d'Irlande du Nord. Les pourparlers ont porté sur plusieurs questions épineuses : la manière d'éviter le retour d'une frontière entre l'Irlande, membre de l'UE, et l'Irlande du Nord, partie du Royaume-Uni, afin de préserver la paix sur l'île tout en permettant des contrôles douaniers, le droit de regard accordé aux autorités nord-irlandaises sur l'accord de divorce, ou encore la relation future.

Jusqu'à présent, les plans de Johnson prévoyaient que l'Irlande du Nord soit traitée différemment du reste du Royaume-Uni. Mais ce n'est pas assez, pour la leader du Parti DUP, Arlene Foster : "Ce qu'il faut souligner, c'est que nous voulons conclure un accord, mais cet accord doit respecter la position constitutionnelle et économique de l'Irlande du Nord au Royaume-Uni et, pour qu'il y ait consentement, il faut un consentement conforme à l'accord de Belfast".

Lors d'un conseil des ministres franco-allemand, le président français Emmanuel macron s'est montré optimiste : "Je suis tout à fait d'accord avec ce que la chancelière allemande a dit sur le Brexit. Notre volonté d'être en mesure d'approuver un accord qui, je l'espère, pourra être trouvé dans les prochaines heures. "

Un calendrier a été mis en place pour que les dirigeants de l'UE puissent signer un accord aujourd'hui. S'il est conclu, il sera ensuite présenté au Parlement britannique qui siégera exceptionnellement samedi.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Brexit : Emmanuel Macron veut "croire qu'un accord est en train d'être finalisé"

Brexit : des négociations marathon

Elizabeth II prononce son "Discours du trône" sur fond de Brexit