Grève SNCF : Edouard Philippe monte au créneau

Grève SNCF : Edouard Philippe monte au créneau
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Par Pierre Michaud
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Le Premier ministre est intervenu dans le conflit qui oppose depuis vendredi les syndicats à la direction de la SNCF. Un rappel à la loi plutôt musclé.

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Troisième jour de perturbation dimanche à la SNCF mais un retour progressif à la normale sur les voies ferrées françaises. A l'origine du mouvement de grève, un droit de retrait exercé par les cheminots après un accident dans le Nord de la France. Le chauffeur du train entré en collision avec un camion était seul à bord de sa rame, une situation inadmissible pour les syndicats.

Or la direction de la SNCF et le gouvernement dénoncent un usage abusif et illégal du droit de retrait. Aux côtés de Guillaume Pepy, PDG de la SNCF, le Premier ministre Edouard Philippe s'est voulu très ferme : "J'ai demandé à la SNCF d'examiner toutes les suites qui pouvaient être données, notamment les suites judiciaires, car il n'est pas acceptable, je le redis, que le détournement de la loi mette autant de Français dans des situations extrêmement dommageables et parfois extrêmement critiques."

Beaucoup de réactions politiques à cette affaire. Les contrôleurs et les conducteurs ont obtenu l'appui de la gauche.

"Personne n'est content de ne pas avoir de train, mais les cheminots aujourd'hui se battent pour notre sécurité, pour un service public", a réagi Yannick Jadot (EELV).

Pour Fabien Roussel (PCF) "le gouvernement et le Premier ministre feraient mieux de donner des moyens à la SNCF plutôt que de dénoncer des cheminots qui défendent un service public des transports sûr et garanti", quand Clémentine Autain (LFI) a demandé de pas "opposer ceux qui prennent le train et ceux qui permettent aux trains de circuler".

De son côté, Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national a considéré que "sur le fond, (les cheminots) ont très certainement raison de demander qu'il y ait plus de personnel". Mais "sur la forme, je suis en désaccord".

Prochaine journée noire pour les usagers, le 5 décembre prochain avec une journée d'action prévue contre la réforme des retraites.

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