Un banquier chargé du climat pour l'ONU

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Par Euronews
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Le gouverneur de la Banque d'Angleterre Mark Carney annonce quitter son poste pour celui d'envoyé spécial de l'ONU pour le climat. Le banquier canadien sera notamment chargé de préparer la COP 26.

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Mark Carney est nommé envoyé spécial de l'ONU pour le climat, il doit succéder en février au milliardaire Michael Bloomberg qui s'est lui lancé dans la course pour la Maison blanche.

Mark Carney est canadien, il a 54 ans et c'est le secrétaire général des Nations Unies qui a officialisé sa nomination.

Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU : "J'ai le plaisir d'annoncer que M. Mark Carney, qui est actuellement gouverneur de la Banque d'Angleterre et qui est est un de premier à avoir poussé le secteur financier à agir sur le climat, a accepté d'être mon envoyé spécial pour l'action climatique et la finance climatique."

Mark Carney est un ardent défenseur des politiques de réduction des gaz à effet de serre.

Dans le monde des Banques centrales, Mark Carney est un des premiers à avoir ajouté le changement climatique à la liste des facteurs importants du système financier.

Il avait établi que Banque d'Angleterre devrait avant d'autres passer des tests pour évaluer sa robustesse face à d'hypothétiques catastrophes climatiques ou dans le cas où le réchauffement climatique se poursuivrait.

Mark Carney estime que le poste des assurances pour les risques liées aux changements climatiques devrait d'augmenter, pour les assurés comme pour les assureurs qui feront face à des remboursements plus élevés.

En avril dernier Mark Carney et le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau avait signé ensemble une lettre ouverte pour mettre en garde contre les risques financiers liés réchauffement de la planète..

Les deux hommes plaident pour l'introduction systématique des risques financiers liés aux changements climatiques dans les tests de résistance auxquels les banques sont soumises.

À la tête de la Banque Centrale européenne, Christine Lagarde propose de son côté d'intégrer le volet changements climatiques aux évaluations dont la BCE est chargées.

Sa proposition ne fait pas l'unanimité parmi les gouverneurs de la Banque centrale.

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