A son tour, l'Espagne a déclaré l'urgence climatique, et a présenté les grandes lignes de son plan climat. Elle rejoint ainsi la France, le Royaume-uni, l’Autriche et bien d'autres.
Les effets de la dépression Gloria encore visibles sur la côte méditerranéenne espagnole, les militants environnementaux appelant à faire quelque chose, le nouveau gouvernement de Pedro Sanchez vient de déclarer l'urgence climatique et de promettre une trentaine de mesures pour réduire les gaz à effet de serre et s'adapter au changement climatique. Il rejoint ainsi les instances européennes, l’Irlande, le Royaume-uni, la France et bien d'autres.
Ce que la nouvelle coalition espagnole vise, c'est la réduction des émissions carbones, l'objectif fixé par l'Union européenne étant la neutralité carbone à l'horizon 2050.
Le plan climat de Madrid prévoit de produire 95 % de l'électricité à partir de sources d'énergies renouvelables comme le vent, l'eau, le solaire d'ici 2040. De supprimer les véhicules polluants et de rendre le secteur agricole également neutre en carbone.
La ministre espagnole de la transition écologique, Teresa Ribera, a expliqué que le gouvernement devait avoir une vue d'ensemble juste pour les régions et toutes les générations :
"Nous savons que ne pas relever ce grand défi est énormément régressif d'un point de vue social, énormément coûteux d'un point de vue économique et environnemental, et même si la société dans son ensemble agit pour lutter contre le changement climatique, le gouvernement, c'est-à-dire les institutions ont une capacité complètement différente d'influencer et de diriger ce changement".
Les détails de ce plan climat seront présentés aux Espagnols dans les trois mois à venir. Et Madrid compte s'inspirer de ce qui se fait en France pour impliquer les citoyens, en mettant sur pied des assemblées pour débattre de la manière de répondre au défi climatique.