A La Baule, la mairie interdit les activités physiques collectives, les "pratiques festives" et la consommation d'alcool sur la plage.
La sensation de remarcher sur le sable fin, de réentendre le son des vagues, et de respirer l'air marin... Enfin, diront certains. A La Baule (Loire-Atlantique) en France, les plages ont rouvert. L'occasion pour ceux qui vivent à moins de 100 km de profiter de la progressive levée des restrictions.
"On vient un peu profiter de la page, c'est à une soixantaine de kilomètres de chez nous, mais comme cela faisait un petit moment qu'on ne venait pas, on profite aujourd'hui", explique cette entrepreneure.
Comme un sentiment de liberté retrouvée aussi pour les planchistes. "C'est vrai que cela fait du bien d'être sur l'eau, d'être en plein air et de sortir du kilomètre autour de sa maison", explique Arnaud.
Mais une liberté qui comporte quelques limites. La mairie de La Baule interdit les activités physiques collectives, les "pratiques festives" et la consommation d'alcool sur la plage.
"C’est une plage qui doit être fréquentée complètement d’une façon dynamique : les gens doivent marcher, courir, faire du sport, d’une façon individuelle en respectant les barrières hygiéniques", détaille Jacques Belot, le maire de La Baule.
Car la réouverture fait aussi craindre l'arrivée d'une vague de touristes, plus problématique sur les petites plages.
En France, la règle générale restait la fermeture, selon le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Mais au cas par cas, les communes peuvent demander la réouverture à leurs préfectures respectives.
Plusieurs dizaines de communes l'ont fait, sur la façade atlantique, mais aussi sur le littoral de la Manche et dans le Pas-de-Calais. Dans la Baie de Somme par exemple, le retour des touristes est attendu avec impatience. L'économie en dépend largement.