Des milliers de personnes dans toute la France, contre les violences policières et le racisme

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Tous droits réservés AP Photo/Thibault Camus
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Par Laurence Alexandrowicz
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Des milliers de personnes dans toute la France, contre les violences policières et le racisme : dans le sillage de l'affaire George Floyd, des manifestants ont réclamé une police exemplaire, avec en toile de fond la mort suspecte d'Adama Traoré en 2016.

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A Paris comme dans plusieurs villes de France, des milliers de personnes ont manifesté contre les violences policières. Dans la capitale ils étaient 15 000 place de la République, empêchés de marcher jusqu'à l'Opéra. La foule a répondu à l'appel du comité Adama Traoré, jeune homme noir mort en 2016 après son interpellation.

_ "Aujourd'hui, c'est un rassemblement pour dénoncer le déni de justice. Aujourd'hui, c'est un rassemblement pour dénoncer la violence policière. Aujourd'hui, c'est un rassemblement pour dénoncer la violence sociale. Aujourd'hui, c'est un rassemblement pour dénoncer la violence raciale."_

Assa Traoré, soeur de la victime

L'affaire Traoré a resurgi sur le devant de la scène après la mort de l'Américain George Floyd, qui a soulevé une colère internationale. Les abus de la police française ont été pointés du doigt.

_ "Lutter contre la brutalité policière ce n'est pas seulement pour les Noirs et les Arabes, c'est pour tout le monde, et les habitants des autres pays devraient combattre cette injustice. Nous devons tous exiger la justice et la vérité."_

_ Magali Hachellaf, professeur _

Après trois heures de rassemblement statique, des tensions ont éclaté et la police a tiré des gaz lacrymogènes après avoir reçu quelques projectiles. A Lyon où 2000 personnes manifestaient quelques échauffourées ont eu lieu la fin du rassemblement.

La tension est palpable aussi chez les forces de l'ordre, écoeurées d'être pointées du doigt y compris par leur ministre de tutelle. Ils se sentent lâchés par l'exécutif et manifestent leur dégoût depuis le milieu de la semaine, en jetant symboliquement leurs menottes à terre.

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