"L'Amérique doit être fière de son histoire", selon Donald Trump

"L'Amérique doit être fière de son histoire", selon Donald Trump
Tous droits réservés Alex Brandon/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
Par Olivier Peguy avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

En meeting au Mont Rushmore, le milliardaire républicain a vanté une Amérique "forte" et "fière". Des manifestants s'étaient rassemblés pour dénoncer sa venue.

PUBLICITÉ

En meeting au Mont Rushmore, le milliardaire républicain a vanté une Amérique "forte" et "fière". Des manifestants s'étaient rassemblés pour dénoncer sa venue.

Donald Trump s'est rendu ce vendredi soir dans le Dakota du Sud pour un meeting de campagne.

De nombreux manifestants s'étaient rassemblés pour dénoncer sa venue.

Le milliardaire américain avait choisi de s'exprimer au pied du Mont Rushmore, célèbre pour les sculptures de quatre présidents américains taillées dans la falaise.

Devant ses partisans, le candidat républicain s'est fait le défenseur d'une Amérique "fière" et "forte", passant sous silence les dégâts causés par l'épidémie de coronavirus.

"Nous allons dire la vérité telle qu'elle est, sans nous excuser : les Etats-Unis d'Amérique sont le pays le plus juste et le plus exceptionnel ayant jamais existé sur la Terre", a-t-il affirmé devant des partisans conquis.

En plein débat sur les symboles de l'Histoire du pays, et alors que des statues de généraux confédérés ont été mises à terre par des manifestants antiracistes, Donald Trump a dénoncé "une campagne visant à effacer notre histoire, diffamer nos héros, supprimer nos valeurs et endoctriner nos enfants". Et de promettre la fermeté face aux manifestants.

Je déploie des forces de l'ordre fédérales pour protéger nos monuments, arrêter les émeutiers et poursuivre ceux violent les lois qui s'appliquent à tous. (...) Les personnes qui ont endommagé ou défiguré des statuts ou monuments fédéraux se verront infliger des peines d'au moins 10 ans de prison.
Donald Trump
président américain

De nombreuses voix s'élèvent aux Etats-Unis pour dénoncer un racisme profondément ancré. Le débat a été relancé avec la mort de George Floyd fin mai. Cet Afro-américain est décédé lors de son arrestation par des policiers blancs.

Ce drame a suscité une vague de colère contre les brutalités policières. Cela a réactivé le mouvement anti-raciste "Black Lives Matter" ("La vie des Noirs compte"). Et cela s'accompagne de dégradation de monuments ou de statues à l'effigie de personnalités controversées, jugées esclavagistes ou racistes.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Un 4 juillet morose aux États-Unis

L'ultimatum des législateurs américains à TikTok pour couper ses liens avec la Chine

Joe Biden lance sa campagne lors du discours sur l'état de l'Union