Des kilomètres de bouchons à la frontière avec la Grèce ou la Croatie, des heures d'attente sous une chaleur écrasante, après des semaines confinés, les touristes semblent prêts à tout endurer pour rejoindre la plage.
Malgré l'augmentation du nombre de cas de COVID-19 en Croatie ces derniers jours, ce premier grand week-end touristique de juillet est marqué par un afflux conséquent de touristes étrangers. Les autorités se réjouissent car si la Croatie a attiré l'année dernière 20 millions de visiteurs, la pandémie mondiale est, depuis, passé par là.
Sur ce point, le pays des Balkans a évité le pire, mais l'industrie du tourisme, secteur qui pèse lourd dans son économie, devrait être très fortement impacté. La Croatie espère cependant limiter les dégâts grâce au déconfinement en Europe et à la proximité de ses principaux marchés, Autriche, Allemagne et Slovénie.
Jusqu'à 15 kilomètres d'embouteillages au minimum, des heures entières à patienter sous un soleil de plomb, après des semaines confinés, rien ne semble pouvoir arrêter les touristes qui se massent à la frontière entre la Bulgarie et la Grèce. Ils attendent de pouvoir enfin rejoindre la plage. Le gouvernement grec l'a assuré, après ce confinement planétaire, tout a été pensé pour accueillir les visiteurs en toute sécurité.
Stanley Jonhson, le père du Premier ministre britannique Boris Johnson, a, lui, préféré prendre l'avion pour se rendre dans sa résidence secondaire en Grèce. Il a effectué son vol malgré les recommandations de Londres d’éviter les voyages non essentiels. Ce voyage a provoqué un tollé au Royaume-Uni alors qu'Athènes a interdit les vols directs depuis ce pays jusqu'au 15 juillet.
Stanley Jonhson a qualifié son voyage d’”essentiel” et nécessaire pour nettoyer sa résidence secondaire avant l’arrivée des locataires estivaux conformément aux mesures anti-COVID.