Le président kosovar entendu à La Haye

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Tous droits réservés Phil Nijhuis/The Associated Press
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Par Euronews
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Hashim Thaçi, ancien commandant de l'UCK (Armée de Libération du #Kosovo), est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité par le tribunal spécial pour le Kosovo. Des faits qui remontent au conflit d'indépendance.

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Hashim Thaçi s'est présenté ce lundi devant les magistrats de la Haye.

Le président kosovar devait répondre des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Le tribunal spécial pour le Kosovo l'a inculpé pour des meurtres et enlèvements, mais aussi pour des actes de persécution et de torture, commis pendant le conflit qui opposait les indépendantistes au camp serbe.

"Je suis prêt à relever ce nouveau défi et à réussir pour mon fils, ma famille, mon peuple et mon pays", a déclaré Hashim Thaçi. "Personne ne peut réécrire l'histoire. C'est le prix à payer pour la liberté".

Hashim Thaçi a commandé autrefois l'UCK, l'Armée de Libération du Kosovo, pendant la guerre qui s'est achevée en 1999 après l'intervention de l'OTAN et qui a mis fin à la répression serbe. Certains de ses soutiens ont fait le déplacement.

"Nous, les albanais du Kosovo, on pense que c'est une machination", lance Valon , l'un de ses fervents soutiens, venus brandir des pancartes à son nom. "Il y a aussi beaucoup d'accusations mensongères... Tout ce qui est accusations de trafic d'organes, je n'y crois absolument pas, car à la base, la guerre n'a pas été faite dans ce but."

Le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008, mais celle-ci n'a jamais été reconnue par la Serbie. La semaine dernière encore, Bruxelles a tenté de réamorcer le dialogue entre les dirigeants des deux Etats qui devraient se rencontrer ce jeudi

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