Un deuxième navire envoyé par la France est arrivé au Liban. A son bord, de l'aide humanitaire et de matériel pour aider à la reconstruction du port de Beyrouth ravagé par l'explosion.
Un deuxième navire militaire français, le Calao, est arrivé ce lundi à Beyrouth.
Dans ses cales, de l'aide humanitaire, à savoir de la farine, du blé et des médicaments, mais aussi des matériaux de construction destinés à subvenir aux besoins, après la terrible explosion dans le port.
Un premier bâtiment de la Marine nationale Le Tonnerre est sur place depuis vendredi dernier.
La double explosion s'est produite il y a près de deux semaines, faisant 177 morts et plus de 6500 blessés.
Le port où était stocké le nitrate d'ammonium a été quasiment rasé. De nombreux quartiers de la capitale libanaise ont été ravagés.
Funérailles et enquête
Depuis, les cérémonies de funérailles se succèdent. Ce lundi, trois des pompiers morts dans le drame ont été inhumés dans le nord de Beyrouth.
L'enquête est en cours pour déterminer qui est responsable de cette catastrophe.
A ce stade, la justice a identifié 25 suspects. Parmi eux, le directeur général des douanes. Un mandat d'arrêt a été émis contre lui ce lundi.
Comme les autres personnes poursuivies, il devra dire pourquoi un telle quantité de matière explosive était stockée là, depuis six ans, apparemment sans mesure de précaution.