Alexandre Loukachenko, son fils Viktor et treize autres responsables de la répression menée au Bélarus onr officiellement été ajoutés à la liste noire des personnes sanctionnées par l'UE.
**Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko, son fils Viktor et treize autres responsables de la répression menée dans ce pays ont été officiellement ajoutés vendredi à la liste noire des personnes sanctionnées par l'UE. **
Cette liste comprenait déjà 40 noms,dont celui du ministre de l'Intérieur, sanctionnés le 2 octobre par une interdiction de séjour et un gel de leur avoirs dans l'UE. Le chef d'état-major du président et le chef des services secrets du KGB du pays figurent, eux aussi, sur cette liste noire.
Les Etats membres ont donné leur accord ce vendredi et la liste actualisée a été publiée au Journal officiel de l'UE.
La décision de sanctionner le président Loukachenko et son entourage avait été décidée lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 12 octobre en raison du "refus des autorités bélarusses d'engager un quelconque dialogue avec l'opposition" qui conteste le résultat de la présidentielle, avait expliqué le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
Les mesures sont entrées en vigueur. Elles permettent de bloquer les avoirs du président Loukachenko et de son fils dans l'Union européenne. Selon le site spécialisé EU-Observer, la famille Loukachenko aurait des intérêts dans deux sociétés immobilières à Chypre.
Le gel des avoirs entraîne le blocage des comptes bancaires et la confiscation des biens de la personne ou de l'entité sanctionnée et le gel des actifs d'une société contrôlée par cette personne.
Il existe plusieurs raisons à cette sanction de l’UE. Outre rejeter les résultats de la présidentielle du 9 août et ne pas considérer Alexandre Loukachenko comme président légitime, le bloc le tient responsable de l'exclusion des principaux candidats de l'opposition au scrutin mais aussi de la brutale répression des manifestations pacifiques de ces derniers mois. Aussi, de l'intimidation et de la violence contre les journalistes.