Brexit : encore une fenêtre de quelques jours pour trouver un accord commercial

David Frost
David Frost Tous droits réservés Olivier Matthys/Copyright 2019 The Associated Press. All rights reserved
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le négociateur britannique a estimé qu'un traité post-Brexit était encore négociable, tout en appelant les Britanniques à se préparer au « no deal ».

PUBLICITÉ

Quelques jours seulement, c'est ce qu'il reste au négociateur britannique et à Bruxelles pour trouver un accord sur les relations commerciales post-Brexit. Cet accord devrait être validé par les parlements britannique et européen avant le divorce définitif le 31 décembre.

Pour David Frost, c'est encore faisable. Le négociateur de Londres a twitté qu'une grande partie du futur traité avait été ébauchée. « Mais il n'y a pas encore d'accord sur des éléments significatifs », a-t-il ajouté.

« Il se peut que nous n'y parvenions pas », conclut-il dans la dernière partie de son tweet, appelant les Britanniques et les entreprises à se préparer pour le changement qui s'annonce, « avec ou sans accord ».

Le Royaume-Uni a quitté l'UE en janvier dernier mais reste soumis aux règles économiques du bloc européen jusqu'à l'expiration de la période de transition fin décembre.

Malgré la course contre la montre engagée depuis des mois, le blocage persiste sur les garanties à fixer en matière de concurrence, l'accès aux eaux britanniques très poissonneuses pour les pêcheurs européens et la façon dont les futurs différends seront réglés.

Faute d'accord, il y aura un retour automatique des droits de douane et d'autres obstacles au commerce comme les quotas, selon les règles de l'OMC.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Irlande du Nord : après deux ans de tumultes, le parlement va reprendre du service

Irlande du Nord : vers une levée du blocage des institutions

Le gouvernement britannique accusé de faire peur aux citoyens de l'UE pour qu'ils quittent le pays