Les déplacements et les rassemblement seront étroitement encadrés dans divers pays européens, notamment l'Italie et l'Espagne.
Près de 1000 morts en 24 heures… C'est le pire des bilans qu'ait connu l'Italie depuis le tout début de la pandémie. Pour tenter de venir à bout de cette seconde vague, le gouvernement donne un nouveau tour de vis. Tout déplacement entre les régions sera proscrit pendant les fêtes de fin d'année. Les 25 et 26 décembre et le 1er janvier, il sera aussi interdit de quitter sa commune.
« Dans un système démocratique, nous ne pouvons pas entrer chez les gens et leur imposer des limitations strictes, aexpliqué le Premier ministre Giuseppe Conte. Nous pouvons seulement faire des recommandations fortes. Nous demandons à chacun, et espérons que chacun s'y tiendra… Nous recommandons fortement aux familles de ne pas recevoir des personnes qui ne vivent pas sous leur toit, en particulier en cette période si propice à la convivialité. »
Au Royaume-Uni, le chiffre du jour est aussi accablant : le seuil des 60 000 morts a été franchi, trois semaines seulement après avoir passé celui des 50 000. L'Angleterre est pourtant sortie ce mercredi d'un mois de confinement pour revenir à des restrictions plus localisées.
La Suède, qui a tant plaidé pour laisser circuler le virus, finira lundi par fermer ses lycées. D'ici aux vacances, les cours seront dispensés à distance. Dans ce pays où l'épidémie a fait plus de 7000 morts, le pic de la seconde vague n'a pas encore été atteint.
En Espagne, le reflux se confirme. Mais ce sera un Noël sous surveillance avec quelques concessions : les 24, 25 et 31 décembre et le 1er janvier, les rassemblement seront possibles jusqu'à 10 personnes et le couvre-feu pourra être retardé jusqu'à 1 h 30 du matin.