Les transporteurs routiers britanniques craignent la faillite face au chaos post-Brexit

 Les transporteurs britanniques inquiets
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Par Laurence Alexandrowicz
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Outre-Manche, la perspective d'un "no-deal" mine le moral des transporteurs routiers britanniques. Ils craignent la faillite face au chaos post-Brexit : à cela s'ajoute les retombées de la pandémie.

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Certaines entreprises britanniques sont sur le point de s'effondrer alors qu'elles tentent de faire face aux effets du Covid-19 et à l'incertitude d'un accord sur le Brexit. Pour le patron des transports "Conference Haul", l'entreprise aurait pu survivre à tous les dommage causés par un "no deal ", mais avec le coronavirus, son avenir est sombre.

"Nous ne connaissons toujours pas les implications d'un non-accord, explique Terry Goodwin, directeur général de la société de logistique. Nous n'avons aucune idée de la paperasserie que nous devons avoir pour les questions de douane."

 Britanniques et Européens bataillent depuis des mois pour conclure un accord commercial ; sans succès pour l'instant, ouvrant la voie à un sortie du marché unique européen le 31 décembre avec les règles de l'OMC, soit sans accord de libre-échange .

"En y regardant de plus près, ajoute John Chaplin, employé de la société, cela fait une grande différence car si nous obtenons un accord, nous espérons qu'une grande partie de la paperasserie pourra être réduite. Si nous n'obtenons pas d'accord, on devra deviner l'avenir. On ne peut s'organiser au jour le jour, sans visibilité jusqu'à ce que le gouvernement prenne enfin sa décision, quelle direction prendre et ce qui sera nécessaire pour le transport".

 De l'autre côté de la Manche, à Calais, la France a investi dans un système de "frontière intelligente". Les camions quittant la Grande-Bretagne afficheront à Douvres un code-barres que les douanes françaises recevront immédiatement pour les placer immédiatement dans la bonne file à Calais.

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