La Commission européenne souhaite harmoniser les restrictions de voyage prises par les Etats membres face à la nouvelle souche de coronavirus
Bruxelles s'efforce d'harmoniser la réponse des Européens face aux restrictions de voyage décidées après la découverte d'une variante du coronavirus au Royaume-Uni.
Didier Reynders, le commissaire européen à la justice invite, dans un communiqué, les États membres à "prendre des mesures coordonnées pour décourager les voyages non essentiels entre le Royaume-Uni et l'UE. Dans le même temps, les interdictions générales de voyager ne devraient pas empêcher des milliers de citoyens de rentrer chez eux" écrit-il.
Dans ses recommandations, la Commission invite à "éviter les ruptures de la chaîne d'approvisionnement" et à faciliter la reprise du trafic aérien et ferroviaire pour les "voyages essentiels" avec le Royaume-Uni.
Le personnel médical devrait ainsi pouvoir se déplacer librement sans mise en quarantaine, à condition qu'il ait été testé négatif dans les 72 heures suivant le voyage.
La France a annoncé autoriser à partir de mercredi, sous réserve de test négatif au coronavirus et à son variant moins de 72 heures avant le départ, le retour du Royaume-Uni des Français et des étrangers qui résident en France ou dans l'espace européen ou "doivent effectuer des déplacements indispensables.
Ailleurs en Europe, l'Irlande a déjà annoncé prolonger au moins jusqu'au 31 décembre la suspension de ses liaisons aériennes avec la Grande-Bretagne. Les liaisons maritimes, en ferrys, n'ont en revanche pas été arrêtées.
L'Allemagne a elle décidé de prolonger "jusqu'au 6 janvier" la fermeture de ses frontières avec le Royaume-Uni et l'Afrique du Sud.