Un tremblement de terre de magnitude 6,4 a touché la Croatie ce mardi, provoquant l'effondrement d'immeubles dans la ville de Petrinja (centre), selon l'Institut de géophysique américain (USGS)
Des nuages de fumée et une population hagarde, massée dans le rues… La ville de Petrijna, dans le centre de la Croatie, a vécu son deuxième tremblement de terre en deux jours, beaucoup plus violent que celui de la veille : 6,4 sur l'échelle de Richter.
Au moins une fillette a été tuée, et les secours n'excluent pas de retrouver d'autres victimes sous les décombres. Un père et son fils ont été extraits vivants de la carcasse de leur voiture sous un toit effondré.
Des façades ont été endommagées et certains immeubles se sont effondrés. Située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Zagreb, cette ville de 20 000 habitants avait connu de premiers dégâts matériels lundi.
Le séisme a été ressenti jusque dans les pays voisins, et en Slovénie, la centrale nucléaire de Krsko a été mise à l'arrêt ; une procédure de précaution, assurent les autorités.
Les Balkans, où l'activité sismique est très forte, sont coutumiers des séismes. Zagreb, frappée en mars, compte encore des milliers de bâtiments fragilisés.
"J'ai peur, je n'arrive à joindre personne à la maison, les téléphones ne marchent plus", confiait à un média croate une habitante de cette ville, visiblement très inquiète.
"Nous sommes prêts à aider", a réagi sur Twitter la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Nos pensées vont aux blessés et aux secouristes", a également commenté Charles Michel, le président du Conseil européen.