Les Tibétains en exil aux urnes à Dharamsala

Des élections symboliquement fortes pour les Tibétains. Ce dimanche, à Dharmsala, des centaines d'entre eux se sont rendus aux urnes pour désigner le nouveau chef du gouvernement en exil, basé dans cette ville du nord de l'Inde.
L'actuel responsable se nomme Lobsang Sangay. Il cède son poste après deux mandats de cinq ans. Son message envers la Chine est clair :
"Le Tibet est sous occupation, mais les Tibétains en exil sont libres. Et quand l'occasion nous est donnée, nous préférons la démocratie au régime autoritaire ", a-t-il déclaré.
Le gouvernement en exil a été formé en 1959 après une répression sanglante de la Chine qui a poussé des milliers de Tibétains à fuir avec leur chef spirituel, le dalaï-lama.
Âgé de 85 ans, ce dernier a renoncé à ses fonctions politiques il y a dix ans pour les transférer à une autorité élue. Mais tandis que le gouvernement en exil n'est reconnu par aucun pays, le dalaï-lama continue d'incarner aux yeux de l'Occident la cause des Tibétains.